• Le filon bulgare ne me semble pas très fiable... tssss , je vous vois venir avec vos idées tortueuses... il ne s'agit pas d'un quelconque trafic! je m'explique:

    Avec une collègue, j'ai postulé pour une formation intitulée "situer les enseignements dans l'espace européen". Concrètement il s'agit d'un stage de quatre semaines (du 9 mai au 6 juin) au cours desquelles nous libérons nos classes pour les prêter à des stagiaires IUFM afin qu'ils s'entraînent à ne pas trop abîmer les élèves. Et nous, on en profite pour faire un petit tour du côté de la formation continue.

    Ce stage a ceci de particulier: rien n'a été prévu! Nous devons trouver un pays d'acceuil, un établissement d'accueil... le but étant de suivre un cours (de langue, de sciences, d'informatique, de poterie, de macramé, de piercing... peu importe le contenu, ça ils s'en foutent à l'inspection) ou bien, de faire un séjour d'observation du système éducatif local dans une (voire plusieurs, mais là ça complique méchamment les démarches) école.

    Première étape: candidature auprès de l'inspection académique. cette étape et passée, candidature retenue... carte blanche pour le reste.

    Voici ce qui est théoriquement prévu: une semaine de préparation au stage, en France (où? aucune idée... dommage que ce ne soit pas à Paris autour du 28 novembre) , deux semaines dans le pays d'accueil (obligatoirement en Europe évidemment) et une semaine de mise en commun... Voilà pour la théorie. En pratique, attendu que tous les postulants ne partiront pas aux mêmes dates, je nous prédis deux semaines de glande dans nos écoles.

    Tout ceci est chapeauté par l'agence Socrates, dans le cadre du programme Coménius (je ne m'explique pas davantage là dessus c'est assez complexe... mais pour situer, Erasmus c'est eux aussi) qui nous alloue, si notre dossier tient le route,  une bourse d'étude d'un montant de 2000 euros maxi pour couvrir le transport, l'hébergement, les cours etc...

    Voilà. Le décor est planté. Nous avons une piste en Bulgarie, qui, comme le titre l'indique, ne me semble pas très fiable. Je cherche donc une solution de repli, voire une autre solution tout court.

    Je lance donc un appel (oui, je sais je demande beaucoup ces temps ci) aux visiteurs de ma résidence secondaire. En Bref, si vous avez des informations quelles qu'elles soient je suis intéressée.

    Des exemples d'infos intéressantes? Un pote à Florence qui a suivi un cours intéressant de rempotage de bonzaïs... une cousine à Londres dont la fille fréquente une école dont le dirlo super sympa accepterai deux stagiaires françaises durant deux semaines... l'adresse d'une auberge de jeunesse épatante en Roumanie.. n'importe quelle information vous dis-je!

    cela, bien sûr ne me dispense pas de poursuivre mes recherches (ce que je fais d'ailleurs).. mais un bon brainstorm collectif fait parfois considérablement avancer les choses.

    PS: au cas où quelqu'un se sentirait concerné par cette information, Bruxelles et la belgique me tentent  énormément.


    8 commentaires
  • Moral en berne...ça arrive parfois... pour chasser le gris anthracite on pense à des choses joyeuses... comme à la tête que feraient les djeunes en lisant les sms dont j'use abondamment. .. ben oui, non seulement j'écris toutes les lettres de tous les mots, mais en plus j'utilise même la ponctuation ! non mais où va-t-on ?

    En extrait, quelques messages échangés avec mon P'tit Loup Garou cette nuit. 

    Pénible cette envie de toi qui ne passe pas... envie de ta peau chaude, de ta langue douce, de toi sur moi, de toi en moi... j'ai chaud !

    Ces si jolis mots doux de toi /  résonnent dans mon alcôve / tout au fond de laquelle, ma pauvre / mon corps tout entier crie : J'AI FROID !

    Un souffle brûlant au creux de ton cou, ma peau incandescente pour enflammer ton corps, ma langue et ma bouche gourmande consacrées à ton sexe...

    Qui s'exprime telle la mer remontant la falaise et mon écume recueillie en ton sein, pareille à l'explorateur prisonnier du destin

    Subjuguée la maîtresse des paroles de son seigneur et maître qui d'une tournure délicate couvre ses maux de mots et l'embrase d'une ferveur nouvelle

    Je me sens abeille qui butine, je me sens guêpe qui darde et frelon qui empoisonne. Je me sens animal par l'envie qui me frissonne

    Entrez donc mon seigneur et maître, liqueur, nectar de mon désir aspirent à être goûtés de vos lèvres délicates et votre langue inquisitrice

    O cline dompte cette vipère animal de tentation. Recueille son précieux venin dans ton Caducée  d'émail pour vacciner ton corps contre l'envie


    31 commentaires
  • Un sourire extasié en lisant vos réponses à ma demande de bannière (voir re-pense bête du 13/11) ... Un concours de bannière pour orner la façade de ma résidence secondaire? J'accepte avec joie!

    Déposer la matière première ici? cela m'embête, je l'avoue... voici donc ce que je propose:

    Envoi par mail d'un lot de photo à tout participant (à ce que j'ai lu, je connais chacun de vous, je le ferai donc sans inquiétude)

    le thème? je vous laisse seuls juges. L'échéance? rien ne presse, vaquez à vos occupations urgentes d'abord, les pieds dans les étoiles ont triste mine depuis quatre mois, ils ne sont plus à quelques secondes près.

    Mes seuls impératifs? Que j'apparaisse sur cette bannière mais que l'on ne m'y reconnaisse pas du premier coup d'oeil (j'avoue que je verrai bien une sorte de puzzle ou de mozaïque de détails)... Que les caractères utilisés soient lisibles et que titre et sous titre apparaissent.

    Le jury consultera des experts, sur ses pages, avant de prendre sa décision finale. merci à tous les participants, inscriptions ici, via commentaires.

    Je vous le répète... je vous aime !


    14 commentaires
  • Ce post est un peu pour Athypio... et aussi un peu pour moi. Car il est parfois bon de se souvenir. Et d'en tirer les conséquences en se retirant de la vie politique (euh, non. Ça c'est pas moi ... je confonds, foutue schizophrénie)

    J'avais 16 ans et des poussières, j'étais encore jeune et belle (hé ho ! j'en vois au fond de la salle qui ricanent)

    Il en avait 19, il était beau comme un camion ... un camion rouge. (tsss tsss deviennent pénibles ces ricanements)

    Parenthèse Walt Disneyenne : Leurs regards se croisèrent, il descendit de son fier destrier blanc, cheveux aux vents (parce qu'il le valait bien), il lui prit la main et l'emporta vers l'horizon où ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants. Fin de la parenthèse Walt Disneyenne... dans ma vraie vie à moi ça ne s'est pas passé exactement comme ça.

    Avec lui, je suis passée à l'âge adulte. J'ai appris l'amour, la confiance, la jalousie, les petites mesquineries, les grandes trahisons, le plaisir, la tendresse, les grasses matinées prolongées jusqu'au surlendemain, l'épaule sur laquelle se reposer, l'oreille avec laquelle partager les petits bonheurs et les grandes joies, les larmes, le manque, ... et tant d'autres choses encore.

    Ce n'est pas grâce à lui que je suis devenue femme, c'est avec lui.

    Il a appris à vivre avec une absente. Il a connu mes années fac + boulot qui fait bouffer, mon emploi du temps surchargé, ma fatigue, mes découragements. Il assurait un réconfort sans faille. Il a fait l'expérience de mon putain de caractère à l'époque où je ne savais pas le canaliser. Et j'ai fait l'expérience du sien . Qui valait bien le mien.

    Nous étions à l'âge où tout est possible est surtout tout est éternel.

    Il était maladivement jaloux. J'étais pas mal dans le genre aussi. Il y a eu des déchirements, des coups de gueule, fréquents et tonitruants. Des réconciliations câlines. Ambiance rock'n'roll. Ca faisait marrer ma sœur. Ca agaçait les autres. A commencer par moi.

    Nombreux étaient ceux et celles qui restaient perplexes face au couple haut en couleurs que nous formions. Mais cela semblait fonctionner, alors après tout « si ça les amuse »...

    Ca l'amusait peut être lui. Pas moi, mais alors pas du tout.

    J'avais 21 ans et des poussières, j'étais encore jeune et belle... ou à peu près.

    Il en avait 24, il était toujours beau comme un camion. Rouge, vert, bleu ou jaune... en tous les cas un camion que j'avais trop vu.

    Nous étions dans un restaurant. Ma sœur fêtait ses trente ans. Beaucoup de monde autour de la table. Il était à ma droite. Je ne sais pas quel mot dans la conversation m'a amenée là, mais à un moment, je lui ai dit à voix basse que le lendemain je le quitterai. Il m'a longuement fixée. N'a plus rien dit. Nous faisions une soirée ensuite. Il n'est pas venu. J'ai un peu trop bu. Je me sentais légère.

    Je l'ai quitté le lendemain. Ce n'était pas un coup de tête. Cela faisait longtemps que je ne voyais plus d'issue à notre histoire. Longtemps que sa jalousie me rongeait. longtemps que je cherchais comment le quitter. Il y a eu une goutte d'eau. Je ne me souviens pas laquelle. Et quelle importance au fond ? Cette goutte d'eau m'a donné le courage de nous sortir de cette histoire dont nous souffrions tant.

    Dans mon entourage, les réactions furent variées. Il y a ceux qui m'ont entourée de l' affection et du soutien dont j'avais besoin , et ceux qui ont sabré le champagne.

    Ma décision à été difficile à prendre. Et à tenir. Plusieurs mois durant, il a été présent dans ma vie autant qu'avant. Plusieurs mois durant, il a refusé d'y croire. Pour lui, notre amour était toujours éternel. Je n'oublierai jamais ses larmes.

    Un jour, il est sorti de ma vie. Brusquement.

    J'ai reconstruit ma vie ailleurs, avec un autre... mais ça c'est une autres histoire qui n'a pas tenu plus longtemps. Ni moins d'ailleurs.

    Il y a quelques mois, je lui ai téléphoné. Il vit sur Paris. Tant de temps a passé que je ne reconnaissais plus sa voix. Ni lui la mienne. Il nous aura fallu tout ce temps pour mettre des mots sur nos douleurs passées. Et tant que nous y étions, nous nous sommes remémorés tant de souvenirs heureux. Il m'a dit des choses magnifiques sur moi, ma personnalité, mes convictions, mes qualités. Je ne pensais même pas que ces traits de caractère étaient déjà en moi à cette époque. Nous avons longuement conversé. Je me suis excusée de l'avoir si mal traité. J'ai fait la paix avec lui, et avec moi. J'ai raccroché le sourire aux lèvres.

     

     


    6 commentaires
  • Passage matinal, je rentre juste... la douche et l'école m'attendent!

    Week-end trop court... réunion familiale... soirée chez ma mu...

    Ai ensuite retrouvé mon petit Loup Garou dans un bar de d'jeunes (voilà ce que c'est que de fricoter avec un étudiant)... devrait être être interdit de danser aussi sensuellement que lui.

    deux nuits loup garesques plus tard... bonjour à tous!


    1 commentaire