• Lorsque la première ajointe appelle la directrice de l'écolé élémentaire du village un mercredi matin sur son portable... cela n'augure rien de bon.

    Théorie vérifiée ce matin encore.

    Mes pensées vont vers la famille de ce petit garçon foudroyé en quelques heures par cette maladie qui donne des insomnies aux parents de jeunes enfants.

    En quelques minutes une cellule de crise s'est organisée.

    le portable vissé à l'oreille gauche, le fixe à l'oreille droite je suis pendue au téléphone. Ecole, mairie, gendarmerie, santé scolaire, dass, protection civile... tout le monde avance ensemble, fait circuler les informations, organise les actions selon les protocoles en vigueur.

    Et sans cesse mes pensées vont vers la famille de ce petit garçon.

    Et pendant qu'ils entrent dans ce deuil insoutenable, j'espère près du téléphone avoir enfin la confirmation que les autres enfants ne risquent pas d'être touchés à leur tour.

    On m'a dit tout et son contraire, je mets tout au conditionnel. Et j'attends...

    Pardon pour ces phrases décousues.


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