• Question existentielle:

    Y'aura-t-il un sèche cheveux à ma disposition de samedi à lundi?

    Cette question me taraude... alors?

    Y'a pas de doutes, je suis bien une fille!

     


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  • Je vis avec une bavarde. Voilà c'est dit.

    En plus elle est drôlement barbue ma bavarde à moi que j'aime; mais souvent elle me saoûle... de paroles (l'alcool ça ne compte pas c'est trop facile).

    Moi je ne suis pas du genre bavard. Enfin ça dépend des fois. En classe, avec les amis, avec ma famille je sais être une vraie pipelette.

    Mais au quotidien je suis mutique.

    Je pourrais passer mes journées dans le silence le plus total. Je pourrais même être une religieuse cloitrée si je n'étais pas athée (et si j'avais une dérogation concernant cet incongru voeu de chasteté).

    Etant capable de me faire comprendre dans mon langage primitif essentiellement constitué de grognements, d'onomatopées et de gestes, je ne vois pas l'intérêt de former des phrases.

    Cela est d'autant plus vrai que je suis en représentation toute la journée. Maîtresse en classe c'est du grand spectacle: son et lumière, en technicolor s'il vous plaît. Du comique à deux balles à la tragédie, de l'école des fans à Bernard Pivot, je sais tout jouer.

    Et cela est d'autant encore plus vrai depuis que je covoiture : en arrivant à la maison j'ai déjà eu tout loisir de décortiquer ma journée.

    Sauf que je vis avec une bavarde. Je me suis amourachée d'un spécimen barbu qui a hérité de toutes les tares féminines. Je vis avec LE mec qui a les mains et les pieds froids (alors que je suis une vraie chaudière) et qui est plus bavarde que ma mère ( c'est dire).

    Vous visualisez l'adolescente qui revient de week-end avec ses potes et vous raconte son séjour dans les moindres détails (y compris le motif du papier recouvrant les étagères de la vieille armoire normande)?

    Bah lui c'est un peu ça, mais en pire.

    Concrètement ça peut donner ça:

    Moi : schrich sclack schruk (bruit de ma clé dans la serrure)

    Lui: Bonsoir mon amour! (lancé depuis le bureau puisqu'il y greffé)

    Moi : Bonsoir

    Lui : T'as passé une bonne journée?

    Moi: hum hum (m'asseyant sur le canapé après m'être débarassé de mes oripeaux... regard implorant et gémissement calibré)

    Lui : tu veux un café ! (message reçu)

    En bruit de fond la cafetière, le sucre, la cuillère dans la tasse.

    Moi : Merci

    Lui : c'était vachement chouette mon cours de droit comparé des systèmes d'indémnisation d'usure des semelles en asie du sud-est au XVIIè. En plus le prof ,tu sais celui qui était arrivé à la bourre parce que sa 307 jaune avait été taguée par les pro CPE et qui en plus a fait une grossesse nerveuse parce que son caniche a eu une infection des ovaires, et ben il nous a fait un topo sur un cours qu'on avait eu en deuxième année et qui était super sauf que j'y étais pas. Et à la pause y'a Marcel qui nous a raconté une blague géniale mais je me souviens plus ah si attends.... ça parlait d'un type... attends ça va me revenir... c'était au Brésil... ah non je m'en souviens pas; Bon tant pis....etc... etc... etc...

    J'arrête là, ça pourrait continuer pendant des heures pendant lesquelles j'apprendrais qui baise avec qui, qui ne baise plus avec qui, qui voudrait bien baiser mais n'y arrive pas, et qui s'apprête à baiser. J'apprendrais en outre la couleur des chaussettes de Mélissa et la profession du grand père maternel par alliance d'Olivier.

    Moi: (régulièrement) hum hum

    Puis étouffant un baillement.

    Puis ne l'étouffant plus.

    Puis baillant ostensiblement.

    Lui: tu t'en fous de ce que je te raconte.

    Moi : euh...

    Lui : de toutes façons tu t'en fous de ce que je te dis.

    Mouarf...

    Z'auriez pas une petite aspirine?

     

     

    De toutes façons parfois j'ai ma vengeance.

    Parce que le matin son corps se réveille plus vite que sa mâchoire. Il voudrait bien parler mais il ne peut que grogner (ben oui c'est ce qui arrive quand on parle bouche fermée).

    Et ça, j'adore!


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  • Je me débats, je donne des coups, je me retourne dans tous les sens.

    J'entends au loin le bruit des coups que je donne.

    J'entends aussi au loin la voix de P'tit loup, je sens qu'il me maintient les jambes, les mains, qu'il m'appelle.

    Je suis en larmes, hébétée.

    Il y a parfois des réveils très difficiles...

    J'ai mal aux mains et au poignets, je me sens mal...

    ça va passer...


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  • La chanson qui vous rappelle un ex : « bring me », écrite pour moi par l’ex. Pour la petite histoire il l'a commencée peu après m'avoir rencontrée et ne l'a jamais terminée...


     

    La chanson qui vous fait rire : « la berceuse » de bénabar. découverte il y a peu dans la voiture de covoitureuse de choc. peut-être que je rirais moins si j'avais un bébé...

    La chanson qui vous rappelle celui que vous aimez :  « seven nation army »  des white stripes. Des souvenirs intenses liés à cette chanson.


     

    La chanson que vous auriez aimé écrire : « Gina » de David et Jonathan (non, là je déconne).


     

    La chanson qui vous fait penser aux vacances : « il me dit que je suis belle » de Patricia Kaas. En fait elle me fait plutôt penser à l'été de cette année là.


    La chanson qui vous rappelle votre meilleur(e) ami(e) : « when the rain begins to fall » de Germain Jackson. ceci dit je pense que c'est plutôt elle qui pense à moi quand elle l'entend.


    La chanson qui vous fait pleurer : « la place au sous sol » de Linda Lemay. Ca ne loupe pas, à tous les coups l'on gagne.


    La chanson qui vous fait penser à votre solitude : « The end of this chapter » de Sonata arctica. sans doute parce que je l'écoutais beaucoup et à fond les gamelles quand je me sentais seule.

    La chanson qui vous rend nostalgique : « Feel » de Robbie Williams. parce que.


    La chanson que vous aimez d’un artiste que vous détestez :  « la religieuse » de Céline Dion. j'en arrive même à oublier que c'est elle qui la chante.


    La chanson qui vous rappelle votre enfance « écris moi » de Pierre Bachelet. Bachelet en général et celle là en particulier. je garde une grande tendresse pour lui, même après sa mort en février l'anée dernière.


    La chanson dont vous aimez les paroles : « Marguerite » de Richard Cocciante. Emouvante.


    La chanson avec laquelle vous aimez vous réveiller : « dont’ cry » des guns’n roses. Elle st d'une sensualité redoutable.


    La chanson qui résume votre adolescence « c’est ta chance » de Goldman. Là encore, parce que.

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  • Dans les années 90, lors de la guerre Patrick Bruel versus Roch Voisine, Maîtresse avait choisi son camps.

    Il suffisait d'entrer dans sa chambre d'adolescente pour le constater. Les murs étaient entièrement recouverts de posters de l'adulé. Et s'il n'y avait rien sur le plafond, c'est parce qu'il n'y avait pas d'escabeau à la maison.

    Puis, selon le processus habituel de la fanitude adolescente, Maîtresse a un beau jour fait réapparaître le papier peint de sa chambre ( ce qui a causé un grand choc visuel à toute la famille) et est passée à autre chose.

    Mais a continué à chérir le zamour de sa jeunesse.

    A continué à lui souhaiter mentalement un joyeux anniversaire chaque 14 mai.

    Et à écouter sa musique à l'occasion. Sans jamais se cacher, elle a toujours assumé.

    En mai 2000, à l'occasion de la sortie de "juste avant", il a fait une tournée. Maîtresse ne l'avait jamais vu en concert (pas les moyens). En quelques mois il est passé deux fois à Bordeaux. Maîtresse était au rendez-vous.

    La deuxième fois, elle était accompagnée de sa soeur, enceinte jusqu'aux yeux.

    Par un drôle de concours de circonstances, Maîtresse a vu l'idole de ses jeunes années en chair et en os. Loin de toute foule, en tête à tête sur un trottoir au milieu de la nuit.

    Les jambes flageollantes et les mains tremblantes elle a parlé avec lui, sous l'oeil attendri de sa soeur qui observait un peu plus loin.

    Lorsqu'il a déposé deux baisers sur ses joues elle a oublié qu'elle étaient devenue adulte. Ses mains étaient chaudes dans son cou et il sentait si bon.

    La terre ne portait plus Maîtresse.

    Il lui en a fallu du temps pour se remettre de ses émotions!

    Maîtresse a acheté récemment le dernier album. Elle a commencé à l'écouter, à découvert que certains textes étaient co-écrits avec sa femme, pleins d'amour.

    Maîtresse est jalouse!


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