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bouleversée
Lorsque la première ajointe appelle la directrice de l'écolé élémentaire du village un mercredi matin sur son portable... cela n'augure rien de bon.
Théorie vérifiée ce matin encore.
Mes pensées vont vers la famille de ce petit garçon foudroyé en quelques heures par cette maladie qui donne des insomnies aux parents de jeunes enfants.
En quelques minutes une cellule de crise s'est organisée.
le portable vissé à l'oreille gauche, le fixe à l'oreille droite je suis pendue au téléphone. Ecole, mairie, gendarmerie, santé scolaire, dass, protection civile... tout le monde avance ensemble, fait circuler les informations, organise les actions selon les protocoles en vigueur.
Et sans cesse mes pensées vont vers la famille de ce petit garçon.
Et pendant qu'ils entrent dans ce deuil insoutenable, j'espère près du téléphone avoir enfin la confirmation que les autres enfants ne risquent pas d'être touchés à leur tour.
On m'a dit tout et son contraire, je mets tout au conditionnel. Et j'attends...
Pardon pour ces phrases décousues.
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Commentaires
je ne sais pas
ce q'a eu cet enfant, mais lorsque cela touche une famille et un enfant c toujours douloureux et je comprend ta peine et ta colere ...3léonMercredi 1er Février 2006 à 18:58méningite?
douces pensées à toi dans ces moments difficiles...tristesse indescriptible à l'idée de la douleur insoutenable des parents de cet enfant...émotion en pensant aux parents qui vont s'angoisser terriblement durant quelques jours...la vie peut être d'une violence absolue...sale maladie
une nouvelle du genre concernant un ami m'a également bouleversée cette semaine... je compatis...5MaîtresseMercredi 1er Février 2006 à 21:34et j'attends
toujours près du téléphone le dernier appel annoncé qui ne viendra sans doute plus... pas d'inquiétude me dit-on, pas de risque... n'empêche que là maintenant tout de suite la journée de demain... je ne la sens pas.6duras750Jeudi 2 Février 2006 à 16:30Vital
pour toi d'ecrire ces mots,décousus oui,angoisse que tu sembles vouloir expulser à travers eux.On les lit et on te souhaite du courage et de tenir bon,la vie ds un petit village semble aussi stressante qu'à Paris dans ces circonstances.7MaîtresseJeudi 2 Février 2006 à 19:38pincez moi je rêve
Cleo? c'est bien toi? pour... pour de vrai? mais je ne suis pas revenue puisque je ne suis jamais partie? où es-tu? reviens! tu me manques! Sur ces émouvantes retrouvailles... j'ajoute que je n'attends plus rien, que je sais tout ce que la médecine sait (en l'occurence pas grand chose)... et que, bref j'essaie de ne pas trop penser.
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avec ce post, même si j'en frémis rien que d'imaginer la situation.) Ah ben si j'avais su que tu étais revenue, je ne serais pas partue! (courage