• Si j'avais le temps, je vous raconterai quelques anecdotes glanées ça et là au long de mes mornes journées de maîtresse en charge d'une classe d'enfants endormis.

    Si j'avais le temps je vous raconterais même deux ou trois perles savoureuses relevées lors de la réunion de rentrée des directeurs... les questions sottes ne sont pas l'apanage de l'enfance.

    Si j'avais le temps je vous raconterais les drôles de rêves que je fais parfois la nuit ces temps-ci.

    Si j'avais le temps, je vous ferais part de mes considérations diverses et variées lors de mes longs trajets quotidiens en voiture.

    Si j'avais le temps je vous expliquerai pourquoi lâcher la voiture au profit du train n'est pas si facile... suffit de regarder les horaires.

    Si j'avais le temps je donnerais quelques nouvelles de mon dos.

    Si j'avais le temps je créerais ce fameux thème "brèves de boudoir" qui me trotte dans la tête.

    Si j'avais le temps je ferai quelques photos pour mon blog.

    Si j'avais le temps je vous lirais.

    Si j'avais le temps j'irais voir les bloggs que l'on m'indique en commentaire, et même je répondrais aux commentaires.

    Si j'avais le temps je vous expliquerai pourquoi je n'ai pas le temps.

    Alors disons que je ferai tout ça lorsque j'aurai le temps.

    C'est fou comme ça occupe une direction d'école en septembre.


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  • C'est fou ce que le temps passe vite...

    Je croyais Maîtresse plus jeune, mais non je viens de vérifier.

    Maîtresse a déjà un an... et toutes ses dents (celles de sagesse mises à part, on ne s'en serait pas douté)

    J'ai même loupé la date de plusieurs jours, honte à moi vilaine fille!

    Joyaux anniversaire Maîtresse!


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  • Hier soir, voulant sortir la magnifique longue robe bustier en lourd crêpe noir que je venais de m'offrir, j'emmène mon p'tit loup au restaurant.

    Un détour par la salle de bain le temps de concocter un maquillage à la hauteur de cette merveille (je parle de la robe, pas de moi), choisir le collier ad hoc, les talons assortis...

    Assis à une table de ce restaurant que les carnassiers que nous sommes adorent tant la viande rouge y est savoureuse, mon p'tit loup doté de son regard le plus lubrique me parlent de tous ces hommes que nous avons croisés et qui m'ont dévorée des yeux. Ah, je n'ai pas vu. Normal, tu ne vois jamais.

    Arrive la serveuse, bimbo blonde ultrabronzée généralement plus nue que vêtue.

    Stupéfaction du p'tit loup, elle ne lui fait pas l'aumône d'un regard...

    Je crois que j'ai une ouverture avec la serveuse...


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  • Je lève la tête de mes cartons pour donner quelques nouvelles.

    Nous avons enfin trouvé un appartement! (petit... mais quand même grand pour les parisiens, ... bien conçu et vraiment mignon) nous avons signé hier et emménageons le premier week-end de juillet.

    En réalité ce n'est pas si simple car je déménage une première fois avant d'emménager dans celui là (pourquoi faire simple...)

    je m'envole dans la nuit de dimanche à lundi pour Sofia via Munich puis autocar jusqu'à Gorna Oryakhovitsa.

    J'y reste jusqu'au 22 mai.

    Il y a fort à parier qu'à mon retour je parlerai un bulgare impeccable!

    Mon p'tit Loup va me manquer. je ne serai même pas là pour le voir souffler ses bougies le 14.

    Me rattraperai à mon retour....

    Et je dois finir mon déménagement avant de partir en Bulgarie.

    Donc j'y retourne!

    Je vous embrasse


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  • Sa grande spécialité:

    - Tu te souviens de Madame Machin?

    - euh non

    - mais si, tu sais bien, la grand-mère de Truc qui était en classe avec toi en petite section.

    - Truc? connais Truc moi?

    - allons, Madame Machin qui habite au deuxième, a dessus de la boulangerie.

    - hum, hum

    - tu sais, son mari avait une voiture rouge et ils avaient un caniche noir qui s'appelait Poupette.

    - ça ne me dit rien

    - tsss, bien sûr que si tu connais Madame Machin, c'est elle qui allait chez le coiffeur le mardi

    (etc... ça peut durer comme ça une bonne demie heure. Jusqu'au moment où de guerre lasse je finis par dire que je m'en souviens, connaissant d'avance la chute de la conversation)

    - ben elle est morte

    c'est toujours à ce moment précis que j'éclate de rire, ceci vexant l'auteure de mes jours au plus haut point.

    Il y a quelques jours, alors que j'étais chez Ellavoila, ma mère m'appelle sur mon portable.

    Résumé:

    -Bonjour ma chérie, comment vas-tu, il faut que je te raconte mes aventures. Tu as 5 minutes?

    -Ben euh, je veux bien, mais je n'ai plus de batterie ça va couper

    -ah... (ton déçu) je t'appelerai ce soir alors de toutes façons 5 minutes ne suffiraient pas (ça je m'en doute).

    Je raccroche, Ellavoila ayant entendu la conversation me demande pourquoi je ne lui ai pas dit d'appeler chez elle. moi: ben, euh... ça peut attendre ce soir. Ellavoila: non, appelle la avec mon téléphone moi je veux savoir! (curieuse va)

    Je rappelle donc ma mère qui ne cache pas son plaisir de raconter son histoire plus tôt que prévu.

    l'avant veille au soir, elle a entendu des djeunes crier en bas de chez elle (ma mère habite dans une cité plus ou moins chaude ). Elle a regardé à la fenêtre, ils étaient quatre et se battaient avec conviction. Elle a appelé la police (ils faut préciser que c'est l'indic le plus fiable du commissariat de quartier!) Les flics lui demandent de décrire les mecs en questions, elle retourne à la fenêtre (le tout, j'imagine, dans le noir le plus complet pour ne pas se faire repérer) et pousse un hurlement: l'un deux vient de s'écrouler au sol dans une mare de sang. Hystérie au téléphone, les secours arrivent, embarquent le blessé (qui s'en sortira vivant) et ses deux copains qui lui ont donné les premiers secours. Une fliquette monte chez ma mère recueuillir son témoignage et tout le monde repart.

    Le lendemain, alors qu'elle fait le tour des commerces du quartier, mon père (qui a lui aussi fait le tour des commerces du quartier pour la retrouver... ils habitent à quelques centaines de mètres l'un de l'autre) l'entraîne dans l'arrière boutique de la mercerie pour lui annoncer avec l'air grave de circonstance que la police la cherche et que le commissariat central de Bordeaux a appelé.

    Prise de panique elle file se calfeutrer chez elle (je sais, elle n'est pas très logique) non sans croiser deux individus louches qui font les cent pas devant son immeuble. Son répondeur est saturé de messages des commissariats des environs lui demandant de se présenter à Bordeaux dans les plus brefs délais.

    On sonne à la porte: les deux individus louches. La poliece en fait. Ils lui expliquent la situation: la fliquette a semble-t-il mal compris son témoignage, résultat les deux potes du blessé sont en garde à vue pour complicité alors qu'ils ont cherché à éviter la bagarre et ont porté secours. Ma mère se retrouve donc embarquée au commissariat central. On n'attendait plus qu'elle pour libérer ces deux pauvres hères.

    Les flics veulent la raccompagner chez elle. Elle décline poliment. Je vais prendre le tram, on ne sait jamais... si on me voit avec vous...

    Et elle est repartie.

    Ma mère me raconte tout ça d'une traite. J'ai du mal à me retenir de rire, d'autant plus qu'Ellavoila est hilare de me voir silencieuse avec le téléphone sur l'oreille tandis que ma mère se lance dans son long monologue. J'aurai pu poser le combiné et revenir 20 minutes plus tard elle ne se serait aperçue de rien.

    Ma mère, quoi!


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