• Dans les années 90, lors de la guerre Patrick Bruel versus Roch Voisine, Maîtresse avait choisi son camps.

    Il suffisait d'entrer dans sa chambre d'adolescente pour le constater. Les murs étaient entièrement recouverts de posters de l'adulé. Et s'il n'y avait rien sur le plafond, c'est parce qu'il n'y avait pas d'escabeau à la maison.

    Puis, selon le processus habituel de la fanitude adolescente, Maîtresse a un beau jour fait réapparaître le papier peint de sa chambre ( ce qui a causé un grand choc visuel à toute la famille) et est passée à autre chose.

    Mais a continué à chérir le zamour de sa jeunesse.

    A continué à lui souhaiter mentalement un joyeux anniversaire chaque 14 mai.

    Et à écouter sa musique à l'occasion. Sans jamais se cacher, elle a toujours assumé.

    En mai 2000, à l'occasion de la sortie de "juste avant", il a fait une tournée. Maîtresse ne l'avait jamais vu en concert (pas les moyens). En quelques mois il est passé deux fois à Bordeaux. Maîtresse était au rendez-vous.

    La deuxième fois, elle était accompagnée de sa soeur, enceinte jusqu'aux yeux.

    Par un drôle de concours de circonstances, Maîtresse a vu l'idole de ses jeunes années en chair et en os. Loin de toute foule, en tête à tête sur un trottoir au milieu de la nuit.

    Les jambes flageollantes et les mains tremblantes elle a parlé avec lui, sous l'oeil attendri de sa soeur qui observait un peu plus loin.

    Lorsqu'il a déposé deux baisers sur ses joues elle a oublié qu'elle étaient devenue adulte. Ses mains étaient chaudes dans son cou et il sentait si bon.

    La terre ne portait plus Maîtresse.

    Il lui en a fallu du temps pour se remettre de ses émotions!

    Maîtresse a acheté récemment le dernier album. Elle a commencé à l'écouter, à découvert que certains textes étaient co-écrits avec sa femme, pleins d'amour.

    Maîtresse est jalouse!


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  • La courbature est une valeur sûre : peu coûteuse, facile à obtenir sans regarder à la dépense, reproduisible quasiment à l'infini, facile à placer dans la conversation lors d'un repas de famille, suffisament présente pour ne pas se faire oublier alors même que son espérance de vie est assez limitée.

    Mais attention, toutes les courbatures ne naissent ni ne demeurent libres et égales en droit! Certaines, si elles sont évoquées, déclenchent immanquablement rires gras et réparties grivoises.

    Prenons un exemple précis:

    Les courbatures de la machoire.

    Que celle (pour peu qu'elle ne soit pas prude ) qui n'en a jamais souffert me jette le premier tube de synthol!

    Une pipe dans les règles de l'art ne s'improvise pas, et je sais que nombre d'hommes verraient avec enthousiasme la création de centres de formation. Nombre de femmes verraient avec tout autant d'enthousiasme la création de centres de formation au cunni digne de ce nom mais ceci est une autre histoire. Et ça commence par une envie réelle (j'ai dans l'idée qu'on ne suce avec talent que si on aime le faire). Quelques options sont appréciées à leur juste valeur comme, par exemple, un sexe débarassé de ses poils (option + : à la cire pour le côté super héros).

    Les nombreuses confidences sur l'oreiller tombées dans mon oreille attentive m'ont amené à classer les suceuses en trois catégories (Messieurs, corrigez moi si je me trompe). On peut même en faire un classement hiérarchisé. Sont donc nominées:

    En troisième position :la pseudo suceuse. L'idée, elle n'a rien contre (surtout si on lui demande gentiment) pourtant elle ne suce pas. Elle branle (tant bien que mal et plutôt mal que bien) tout en utilisant parcimonieusement sa langue avec laquelle elle lèche le gland comme s'il s'agissait d'un cornet à la fraise. Généralement la pseudo suceuse n'avale pas ou alors accidentellement. Elle présente toutefois un intérêt majeur : même avec un fort taux d'alcoolémie, jamais au grand jamais elle ne blessera avec ses dents!

    En seconde position : la suceuse. Elle, elle suce, aucun doute à ce sujet. Mais elle ne fait que ça. En résumé, elle arrondi sa bouche autour du sexe et procède exactement à la manière de la pénétration lambda. Avec un peu de chance elle prendra garde à ses dents. Avec encore un peu de chance elle finira par trouver l'activité lassante et cherchera à varier sa technique. Si elle est dotée d'un peu de curiosité, elle appronfondira le sujet et passera dans la dernière catégorie. Cela aussi présente un avantage majeur : à sucer si consciencieusement elle sera rodée aux courbatures de la machoire!

    En première position: la suceuse de compét'. Elle aime le goût d'une queue, veut en goûter toutes les nuances. Elle connaît les différence de texture de la hampe, saurait dessiner les yeux fermés la cartographie des veines qui la zèbrent, savoure le satiné du gland. Elle prend un réel plaisir à jouer des variations de sensations que sa langue, l'intérieur de ses joues, ou même ses dents provoquent selon la zone titillée. Elle laisse le gland venir taquiner sa glotte, la queue emplir sa bouche... On ne peut même plus dire qu'elle suce tant elle utilise son visage, ses mains ses cheveux. Et surtout elle prend son temps. Et elle a raison. Les possibilités sont infinies tant le jouet est complet et diversifié: queue, gland, scrotum, anus et même prostate...

    Cela présente un inconvénient: prendre autant son temps implique que, de temps à autres, on se réveille le lendemain avec la surprise de sentir l'effet des courbatures dès le premier baillement!


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  • Non, je ne boude pas...

    Je n'ai pas non plus déménagé mon blogg...

    Je déménage tout court.

    Le dernier meuble a quitté ma maison ce soir.

    Je continue à camper dans la tanière de mon P'tit Loup en attendant le 1er juillet, signature du bail de notre (mon) nouveau chez nous (moi).

    Jeudi je rends les clés de ma maison. Un dernier tour des pièces...

    J'ai vécu près de trois ans à cet endroit.

    Lorsque j'y suis arrivée, j'étais amoureuse. Mon amour d'alors est parti, emportant dans ses bagages cinq ans d'une histoire tellement vaine et mensongère que je n'en ai même jamais parlé ici.

    Je pars aujourd'hui pour vivre à nouveau avec un homme. Un homme que j'aime profondément.

    Espérons que la vie n'est pas un éternel recommencement.

    Entre ces deux hommes, il y en a eu d'autres. Et d'autres avant encore.

    Certains sont passés en un éclair et c'est à peine si je me souviens de leur visage. D'autres sont passés en un éclair et m'ont marquée à tout jamais.

    A mon premier amour qui me demandait il y a quelques mois alors que nous nous revoyions pour la première fois depuis des années la raison pour laquelle j'ai raconté aux hommes passant dans ma vie mes grandes ou petites histoires d'amour, j'ai répondu que ce sont ceux d'avant qui m'ont façonnée telle que je suis et telle qu'ils m'ont aimée.

    A commencer par lui d'ailleurs.

    Un peu confus ? Certes.

    Alors pour illustrer mon propos, je vais distribuer quelques hommages. Non exhaustifs.

    Je rends hommage à celui qui a passé sa main sur ma joue, dans un geste d'une infinie douceur, ajoutant dans un souffle... que tu es jolie. Assise sur une barrière de collège, je peinais justement à admettre les cinq années de mensonge dont je viens de parler. Je lui rends hommage car malgré la spirale tourmentée dans laquelle nous avons alors plongé, ou peut-être justement à cause d'elle, je suis devenue infiniment plus forte. Plus forte aussi de souvenirs intenses et d'une sorte de tendresse posthume qui me semble inaltérable. Plus forte enfin de ce qu'il m'a appris de moi. Peut-être est-ce pour cela que je demeurerai sa douce.

    Je rends hommage à mon rayon de soleil, qui m'a offert une histoire tendre et légère, pétrie de sourires et de délicatesse. Il est entré de ma vie sans poser de questions avec son mal-être qui valait bien le mien. De longs moments à rouler la nuit et de grands fous rires.

    Je rends hommage à l'enfoiré qui après quelques mois tout feu tout flamme a fait trois petits tours et s'en est allé... comme il était venu, sans prévenir. Et qui m'a appris, tant il en était un concentré, ce que je devais fuir chez un homme.

    Je rends hommage encore à tant et tant d'autres hommes... Mais ces trois là ont en commun d'avoir connu cette maison que je quitte à mon tour. Sans regrets mais avec un petit pincement au cœur.

    J'ai aimé ici. Mes larmes ont coulé aussi.

    Tout ça pour dire que je rends hommage à tous ceux qui ont pris par la main l'adolescente timide, paranoïaque et infiniment mal dans sa peau comme dans son corps et l'ont conduite sur le chemin de cette jeune femme de 27 ans, ayant à peu près fait la paix avec sa timidité, à légères tendances paranoïaques, et publiant des photos de nu sur Internet !

    Pour conclure, ces quelques mots de Jean-Jacques Goldman (masculinisés pour la circonstance) :

    Ce soir je veux leur rendre hommage

    Ce sera la seconde de fois

    Qu'ils sachent qu'il m'est dommage

    De ne le faire que par la voix.

    Sachez que jeudi, alors que mon regard se posera une dernière fois sur ces murs et ce jardin... mes pensées iront vers vous. Emue.

     


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  • Depuis quelques temps, je suis l'innocente victime d'un dangereux terroriste.

    D'ailleurs je peux le prouver: il est barbu!

    Le pire, c'est que j'étais consentante lorsque je lui ai ouvert la porte.

    Il est là qui rode, l'oeil sournois.

    Il m'en veut je le sais.

    Son seul objectif: me nuire.

    Son arme : le réveil

    Précision: depuis la fin de l'âge béni où la douce et mélodieuse voix de môman me réveillait d'un tendre "ma zabounette, il est l'heure de te réveiller" avant d'ajouter (la sainte femme) "ton chocolat est prêt". depuis cette époque donc, le réveil est chez moi un authentique problème.

    J'ai tout essayé. Même la corne de brume. Jusqu'à ce que je découvre les radios réveils et leur miraculeuse fonction "snooze", ma seule chance d'être réveillée à temps le matin était... de ne pas me coucher!

    Donc, j'use et j'abuse du snooze. Au point de parfois programmer mon réveil pour 6h30 quand je dois me lever à 7h30. Pour un résultat effectif... vers 8h00.

    Certes, ça fait sursauter mon terroriste ... mais si je comptais sur lui pour me réveiller je pourrais tout de suite entrer en hibernation.

    mardi matin, je me réveille à l'heure où je devrais déjà être sous la douche en train de digérer mon café clopes (oui, avec un "s"). Avec, en bruit de fond, une voix très lointaine et fluette récitant un poème sur fonds d'accords de piano. Constat: mon terroriste a changé de station et baissé le son. le pire c'est qu'il est bien foutu de ne pas l'avoir fait exprès.

    Je me lève en grognant. Pour le principe.

    Mardi soir, épuisée, je me couche avant lui (fait rarissime) et m'endors comme une bienheureuse. Lorsqu'à son tour il se couche, je lui demande s'il a réglé le réveil. "Oui" m'assure-t-il. ce qui me permet de me rendormir comme une bienheureuse. Pour revivre le même réveil cauchemardesque que la veille. Je ne sais pas ce qu'il entendait par "réglé". Aurais-du m'en enquérir.

    Hier soir, forte du principe que jamais deux sans trois, je prends les choses en main (je parle du réveil espèces de pervers) histoire de m'éviter le traumatisme d'un troisième réveil sans snooze, je mets le réveil en fonction "buzz", cette formidable sonnerie digne des sirènes d'usine. Et m'endors plus tard totalement rassurée.

    Ce matin, triple salto arrière vrillé en entendant rugir le réveil. Je passe par dessus mon terroriste pour appuyer sur Snooze... Quand je le vois purement et simplement éteindre le réveil.

    Pas pu m'empêcher de bramer un chapelet d'injures à son égard.

    Sincères les injures.


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  • Dis,

    Tu vas me la reprocher encore longtemps…

    La température de l’eau du bain ?

    Je ne résiste pas à l’envie de livrer la conversation qui a entouré ce post.. avec quelques coupes franches et sans l’autorisation de Play boy… (non, pas  la tête !)

    PB : ben pas facile elle est infirmière et  a des horaires  à la con et moi aussi .. c’est déjà pas facile ensuite elle dort bcq

    M : en effet

    PB :et elle dors bien que dans mes bras donc elle récupère avec moi

    M : génial.... te voilà nounours!

    PB: ben ouiiii …pourquoi génial??

    M :c'était ironique

    PB :j'ai un côté nounours pour les femmes?

    M :justement, ça me surprend, tu es plus félin que nounours

    PB :félin???

    M :oui,un côté petit fauve sauvage

    PB :L’ai pas été avec toi sauvage...

    M :ronronnant mais sauvage

    PB:me souviens avoir été

    ronronnant une fois dans un bain trop chaud mais jamais sauvage lol

    M :je ne dis pas que tu 'es comporté en sauvage... je parlais de caractère, d'état d'esprit..et tu vas me la reprocher encore longtemps la température du bain?

    P :non j'en rêve svt

    M :tu parles!

    PB:si, me rends svt compte que j’avais pas vu à l’époque ttes les attentions que tu avais pour moi

    M : ta tête regardait ailleurs

    (…)

    M :je viens de faire un post pour toi... mais le texte s'affiche mal

    M :c'est juste un clin d’œil!

    PB: c’ est gentil lol…

    oui étais pas plus beau que ça dans l’eau lol

    M : LOL

    PB :tu ris en plus!!

    M : tu étais surtout très drôle

    PB: pourquoiiii

    M :à te tordre au dessus de l'eau et à couiner que ça brûlait…une fois dedans... tu as finalement survécu!

    PB:ben oui c’ était vraiiiii suis sorti tout rouge!!!

    M : pauvre pougne! fais gaffe je vais publier cette discussion si tu persistes à te plaindre!

    PB: non non ! tu me menaces en plus !

    là deviendrai fauve lol

    M :même pas peur!

    PB: et si je débarque devant chez toii??

    M :tjs pas peur

    PB: c’est de la provoc??

    M :non, un constat…je constate que je n'ai pas peur! et puis, c'est toi qui fait  fuir les vilains rôdeurs qui effraient les maîtresses!

    PB:et tu me veux comme vigile,?

    M : c'est très gentil à toi mais tu es un homme très occupé!

    PB: ouii… sauf ce soir,...

    M : tomberai-tu dans la proposition graveleuse?

    PB: je tombe svt plus bas que ça lol…

    bon allez vais me nourrir

     M :va mon chou !

    PB:humm ton chou arrête tu vas m’exciter

    M : tssss... tu éxagères!

    PB: oui j'adore


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