• 24 janvier 2006... ma soeur adorée a 37 ans... et presque toutes ses dents! elle est née pile poil 9 mois après mai 68... mes parents n'ont jamais été du genre à lancer des pavés.

    Depuis toute petite le 24 janvier est un jour de fête. Depuis 5 ans cette date est tout autant jour de deuil.

    l'explication est dans ce post ou encore celui là.

    Ce soir là, lorsque j'ai téléphoné à ma soeur elle était seule dans sa voiture, au milieu de nulle part... elle allait passer la soirée seule car le lendemain elle avait un impératif à plusieurs centaines de km de chez elle et elle cherchait désespérément le chemin de l'hôtel. Enervée, fatiguée, triste...

    Pour elle j'ai serré les dents. Elle n'a su que le lendemain, par ma mère, que mon âme soeur s'était éteinte. Elle m'a reproché de l'avoir gardé pour moi.

    De toutes façons je n'avais pas les mots pour dire l'intensité de ma peine.

    Je ne les ai toujours pas.

    24 janvier 2006. Maud, tu me manques toujours autant.


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  • Bien le bonjour à Nicole,

    je répète:

    bien le bonjour à Nicole...


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  • A force de blogguer je me suis fait un petit nid douillet... de petites anecdotes en confidences, de photos en souvenirs... j'ai tissé des liens avec des personnes qui me sont chères, d'autres s'en sont allées...

    J'en profite pour souhaiter la bienvenue à ma covoitureuse de choc... même si te parler de "Maîtresse" était une invitation j'ignorais jusqu'à peu que tu me lis dans l'ombre!

    Mais revenons à notre propos...

    "Maîtresse" est devenue la pièce virtuelle de mon appartement, terrain de confidence... je m'y sens parfaitement chez moi.

    Au point d'en oublier que n'importe quel moteur de recherche mène ici... et l'on sait combien de recherches sans rapports avec les bottes en caoutchouc mènent sur des blogs de maîtresses...

    Lorsque l'anonyme éponyme m'a alerté par mail sur cet article j'ai d'abord été absourdie par la réaction de ma très chère vieille éducation nationale. Puis j'ai songé qu'il fallait être sacrément benêt pour aller citer des informations si caractéristiques dans son blog.

    Mais je ne lui jetterai pas la pierre... combien de photos dans mon blog permettraient à n'importe qui me connaissant tant soit peu de me reconnaître? 18 mois d'archives compulsées plus tard:9.

    C'est peu en 18 mois... mais c'est beaucoup quand on songe aux conséquences.

    J'ai eu à choisir entre censurer ces photos sur lesquelles on me reconnaît plus ou moins ou effacer les nus et textes licencieux...

    Qu'auriez-vous fait à ma place?


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  • Parce que j'ai (heureusement) retrouvé mon calme...

    parce que l'ayant droit de la foultitude burlesque a levé l'interdiction...

    quelques éléments du fameux vendredi 13, en vrai mais en non exhaustif:

    je commence par les menus tracas

    - le téléphone qui sonne sans cesse alors que je suis en classe au lieu d'être dans mon bureau comme tous les vendredis à glander comme tous les fonctionnaires. tout le monde a attendu bien sagement vendredi (ça c'est le bon côté des choses) pour mettre au point tel dossier de CCPE, telle commission de CDES, telle liste pour les services municipaux, telle réunion à déplacer...

    - mon cher et tendre qui se croit drôle en me demandant de passer chez le fleuriste commander une gerbe pour ma voiture qui ne démarre toujours pas malgré la nouvelle réparations. Je sais, les jours comme ça j'ai le sens de l'humour d'un hippocampe incontinent.

    - avoir annulé le dernier RV chez mon ostéo bien aimé pour un massage ô combien merveilleux et dont j'aurai bien eu besoin surtout quand on sait qu'à la place dudit RV j'assistais à un vernissage dont on saura plus loin que j'aurais mieux fait de déserter.

    - le médecin scolaire a visiblement l'intention de m'apprendre à écrire une lettre administrative, avec son petit air condescendant... elle veut m'apprendre ça à moi, l'écrivain public! s'il y a bien un truc que je fais parfaitement c'est bien les lettres administratives! tsss

    - ma robe bustier qui glisse toute la journée...

    les bouses...

    - L'équipe éducative du petit A (petite réunion avec les parents, le psy scolaire, le maître, l'assistante sociale, la secrétaire de CCPE, le médecin scolaire... plus éventuellement le pédopsychiatre, l'orthophoniste ou n'importe quel spécialiste gravitant autour d'un enfant en grande difficulté ou situation de handicap dont on étudie l'évolution ou comme dans ce cas l'orientation, NDLR). L'équipe éducative disais-je pour ce gamin qui est depuis 5 ans en CLIS (classe d'intégration scolaire... pardonnez ces sigles, je n'y suis pour rien) alors qu'il n'a rien à y faire. Ce gamin devrait être en IME (institut médico éducatif, pardon encore). Nous le savons, les parents le savent et adhèrent (ce qui, il faut le souligner, est très rare), le psy scolaire le sait, le pédopsychiatre le sait, le médecin scolaire le sait, la CCPE le sait, la CDES le sait... en juin et pour la 4ème fois les parents ont reçu un courrier les informant que l'orientation de leur fils en IME était prononcée... mais qu'il n'irait pas faute de place. En juin justement il allait souffler ses douze bougies ce qui signifie que nous ne pouvions pas le garder en CLIS, la loi est formelle à ce sujet: à 12 ans on dégage des bancs de l'école élémémentaire. d'autant plus que sa place avait déjà été attribuée à un autre enfant (forcément, une CLIS, limitée à 12 élèves pour un secteur d'accueil d'une vingtaine de communes). Résultat nous avons remué ciel et terre pour obtenir une dérogation afin qu'il devienne le treizième élève et ce jusqu'à ses treize ans (décidément, treize...). Tout cela pour dire que cette année nous refaisons pour la 5ème fois le même dossier d'orientation, avec des parents qui n'en peuvent plus des refus et qui n'en pleuvent plus de se prendre encore une fois dans les dents l'ampleur des difficultés de leur amour de garçon (et le fait est, c'est un amour... mais ce serait le pire des monstres que ça ne changerait rien au prolème). tout ça sans savoir si cette fois et par miracle, quelqu'un dans un bureau saura trouver la bonne ficelle à tirer pour sortir ce gosse de la merde noire dans laquelle il est. parce que ce dont je suis certaine, c'est que s'il n'a pas de place en IME il ira direct en 6ème... nous n'obtiendrons pas de dérogations jusqu'à sa majorité, la loi cette fois est plus que formelle.... Ironie du sort: depuis quelques semaines l'état verse aux parents une sorte de pension d'invalidité pour le handicap mental de leur enfant. Conclusion: sachez monsieur, madame que nous savons combien votre fils est handicapé prenez ce dédommagement financier puisque nous sommes incapables de l'aider à progresser...

    - le vernissage... exposition des travaux d'une photographe américaine dans la mairie du village de l'école dans le cadre d'un partenariat entre l'inspection, une asso de photographes et les écoles de deux ZEP. Projet vraiment chouette, là dessus rien à dire. Sauf qu'était présent le directeur de la principale école de l'autre ZEP... et il se trouve que j'ai fait couette commune avec ledit garçon pendant près de 5 ans, avant que selon un courage typiquement masculin et nombre de perfidies, il se barre avec la jeune femme qui l'accompagnait vendredi à l'expo. Je la voyais pour la première fois... et je me suis sentie insultée d'avoir été préférée à ça (voyez où l'amour propre se loge parfois...) une assez jolie fille, très fade même insipide, une doudoune marron informe, des bottes à talons démodées depuis 1992, un chignon impeccable retenu par une barrette ornée d'un gros noeud de velours... Lui et moi nous sommes superbement ignorés tout le long de la cérémonie, ce qui est un tour de force quand on sait quil y avait tout au plus vingt personnes à ce vernissage merdique... puant.

    - ma voiture se meurt, ma voiture est morte. paix à son âme. Elle partira bientôt rejoindre le paradis des fiat punto (j'en vois qui rient au fond). Là j'éxagère, je sais. c'est forcément réparable. Mais à quel prix?

    NB: je demande l'indulgence de mon lectorat bien aimé pour tous les évènements funestes que j'ai oublié d'évoquer ici.

    A l'annonce de l'agonie persistante de ma fiat bien aimée (cessez de rire bêtement c'est agaçant à la fin, c'est vrai quoi on formait une bonne équipe toutes les deux) j'ai appelé le seul homme de mon entourage (à part pépé, mais lui il avait déjà fait ce qu'il pouvait)à savoir différencier le joint de culasse de la roue de secours ... j'ai nommé (roulements de tambour) Play Boy!... qui m'a gentiment proposé de venir voir de plus près (pas facile un diagnostic mécanique d'après description téléphonique des symptômes) de quoi il retournait. Et il l'a fait. (Après avoir sournoisement proposé de récuper la carcasse le saligaud)

    Et vraiment, Play Boy qui cherche une panne ça vous ensoleille une journée! enfin une soirée mais cessez de chipoter!

    Planté devant le capot grand ouvert, une durite dans la bouche, en train d'aspirer, à la recherche de l'essence mystérieusement absente du moteur, le tout produisat un sifflement dans toute la voiture du plus belle effet. Eh oui, hier Play Boy a sucé ma voiture... expérience extrême...

    "Tu me la tiens?" " avec plaisir" (la lampe torche)

    C'est marrant comme l'examen d'un moteur de voiture occasionne un grand nombre de remarques vaseuses et ambigues.

    Plus tard il s'est lavé les mains à la maison, et à rencontré par la même occasion P'tit Loup, pour la première fois. Etre assise entre eux était aussi probable qu'Ophélie Winter présentant une thèse de philologie... c'est dire. J'avais l'impression de deux vies se rencontrant. d'ailleurs ce nétait pas qu'une impression.

    Après une grande instrospection lycéenne réunissant tout à la fois les bulletins d'absences ouvrant droit aux balades pendant les cours et une rétrospective de la maïeutique socratienne il est parti...


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  • Je suis d'un pragmatisme sans bornes... autant dire que pour moi vendredi 13 c'est comme jeudi 25 ou mardi 34. Quoique mardi 34 ça c'est un signe un vrai: il est temps de changer de PDA.

    Pourtant... journée merdique.

    Ce sont des choses qui arrivent.

    Face à la conjoncture néfaste des évènements je préfère mettre ça sur le dos du vendredi 13. C'est commode parfois les superstitions, ça permet de savoir que ma prochaine journée de merde sera le 13 octobre. ouf

    Sauf que je ne suis pas superstitieuse...  je n'y crois pas. Pas un instant. Tout de suite ça devient moins commode...

    Et de toutes façons...

    oh et puis non...

    la journée était merdique, inutile d'entrer dans les détails...

    Dans la soirée pourtant une foultitude d'évènements drôles pour clouer le bec à vendredi 13!

    mais "ON" m'a interdit de les blogguer.

    Non mais de quoi je me mêle?


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