• le réveil a sonné, à 7h00, qu'en dépit de ma coutume je ne l'ai pas éteint 10 fois pour finalement me lever en retard...que je me suis réveillée toute fraiche, avec beaucoup de temps devant moi.
    • quand je me suis assise sur le canapé, avec mon p'tit café, ma p'tite cigarette (oui, dès le café!) et que d'un coup de télécommande j'ai lancé la musique ( en l'occurence Muse, My time is running out...)
    • quand j'ai pris le temps de longuement m'ébouillanter sous la douche ( eh oui play boy... pas de métaphore ici), avec Médor qui tentait de boire les éclaboussures sans se faire mouiller (exercice hautement périlleux)
    • quand j'ai pris le temps de me faire belle pour aller à l'école
    • quand les gamins m'ont dit que j'étais belle (une directrice en tite jupe et maquillée, ils n'y ont pas droit tous les jours, j'avoue)
    • quand j'ai gloussé des insanités avec ma mu adorée en passant pour les morpionnes de service... sans compter les actes de pures régression hautement jouissifs
    • quand j'ai goûté au sublime filet de poisson sauce beurre blanc et fondue de petits légumes de patrick (toutes les cantines n'ont pas la chance d'avoir un chef cuistot)
    • Quand j'ai reçu des demandes d'explications pour le 12 via divers médias (n'insiste pas mon chou, je ne te le dirai pas!)
    • quand j'ai lu des mots touchants sur cet écran... métaphores obscures...

    Et encore plus lorsque le téléphone a émis sa sonnerie tonitruante (ambiance polyphonie techno) annonciatrice d'une nouvelle demande d'explication... que la sonnerie s'est éternisée, signe d'appel... inattendu... j'ai beaucoup, mais alors beaucoup aimé cette discussion....


    votre commentaire
  • Le désir est désir de ce qui, toujours, lui manque, de ce qu'il n'a pas. Le désir est donc nécessairement incomplétude et insatisfaction, souffrance d'une quête ardente. Dès lors, la satisfaction est ce en quoi le désir s'abolit. Puisque tout désir désire ne plus désirer  et n'aspire qu'à ce qui le supprimerait, Pour le désir, c'est l'insatisfaction ou la mort. Logique d'Éros et logique de Thanatos.


    3 commentaires
  • Te sens assez fière de me donner envie d'oublier ma fidélité... ça t'excite ?

     

    Franchement ? oui... mais te donner envie ne me suffit pas...

     

    Humm coquine... enfin, vu ton talent pour répondre aux annonces on va finir à plusieurs... et pour être sincère, j'ai envie de certains de nos scénarios en réel...

     

    Lesquels ?    

     

    Tous, je ne vais pas te faire un dessin... ce que l'on a évoqué et d'autres...

     

    Bonjour toi, espère que ça va... comment ne pas être excité après avoir lu ton mail... merci... j'ai pu voir aussi que tu avais fait les annonces...

     

    Tu sais comment faire pour avoir la suite... quant aux annonces, j'en ai trouvé des sympas...

     

    Des sympas pour toi seule ou envisage plutôt truc à deux ? il devait faire bon hier soir entre tes cuisses après ces lectures... pour la suite de l'histoire je sais ce que j'ai à faire... laisse moi juste le temps...

     

    Je ne cherchais rien de particulier... il se pourrait que certaines annonces m'aient plu...ilse pourrait même que j'y ai répondu...

     

    A hum, à première vue ce n'est pas la mienne lol... tu me diras tt ça de vive voix

     

    Heureusement que tu es allée voir les annonces hier et pas trois mois avant... car tu aurais et on aurait été surpris...

     

    Pourquoi ?

     

    Tu es assez grande pour le deviner toute seule... dire que ce soir je ne suis pas seul... je sens que je vais penser à toi...

     

    Que je te laisse le temps ... de te faire à l'idée ou de t'organiser ? ne pense pas trop à moi ce soir, sinon tu vas très mal dormir...

     

    Tu ne perds rien pour attendre... tu as fais re surgir le désir tu devras le combler... bisoux ma douce...


    votre commentaire
  • Chapitre 1.... Lorsque l'inconnue n'est pas celle qu'on croit...

     

    Dans une phase de ma vie peuplée de doutes et d'incertitudes, je choisis de vivre une rencontre, pimentée et sans conséquences. Besoin d'évasion, sentiment d'étouffer dans une vie qui me dépasse... besoin de légèreté...

    Cette envie de légèreté a une victime désignée d'avance... victime ? non, un homme qui sera je le sais parfaitement consentant, pourvu que mon état d'esprit soit conforme au sien. Et il l'est.

    Pour enrichir cette rencontre en saveur, je me choisis une identité, je m'invente un personnage. Pendant plusieurs jours, j'use de ce nouveau moi pour appâter l'objet de ma convoitise. Je veux susciter un lui un nouveau désir, éloigner de lui tout souvenir. Les dialogues se succèdent , l'envie monte, émaillée ça et là d'images distillées, de morceaux de peau subtilement choisis pour qu'il n'y reconnaisse pas mon corps. Je saupoudre ça et là de sms coquins... grâce à un petit tour de passe-passe, j'use d'un numéro de téléphone qu'il ne connaît pas... aucun doute en lui.

    Je finis par lui proposer une rencontre ; envie de le surprendre. Envie de fissurer l'image trop lisse qu'il a de moi. La sage maîtresse... maîtresse, ce mot tourne en boucle et détermine l'ambiance de la rencontre.

    Une rencontre à l'aveugle dans un lieu qu'il ne connaît pas. Je le veux en terrain inconnu.

    A peine arrivé, il doit se défaire de ce qui le raccroche encore à son quotidien au profit d'atours que j'ai choisi... un uniforme vaguement ridicule, caricatural des pratiques SM... mais qui sur lui sera forcément sexy en diable...

    Et le voilà à peine vêtu, son corps plus dénudé que couvert de cuir et d'étoffe, sublime dans toute sa présence mâle. Je suis assortie, mes vêtements, jusqu'aux chaussures diaboliquement hautes et pointues, son dans le goût de la rencontre.

    Contre ma paume, la fraîcheur du manche de la cravache...

    La surprise dans son regard lorsqu'il me reconnaît....

    Mes ongles qui m'entaillent la chair...

    Le jeu commence...

     

    Chapitre 2....

    La cravache n'est pas un jouet... elle ne fait pas non plus partie du décor.

    Pour l'instant elle n'est qu'une barrière, délimitant une frontière au bout de mon bras tendu. Ne t'approche pas, je dois te donner les règles du jeu.

    Ici tu n'es rien. Oublie ton arrogance, tes certitudes, tu n'es  rien. Tu es à moi, ma chose, mon objet. N'attend pas de moi la moindre considération, n'espère pas la moindre douceur... sauf... si tu es docile, habile et docile, si je suis satisfaite de toi, tu auras une récompense. Sinon, tu n'auras que des représailles, et la douceur de ta peau sera zébrée de mes stigmates.

    Le jeu a déjà commencé. Tu ne peux plus reculer. Tu ne peux plus refuser mes règles. Tu es venu. Il est trop tard maintenant.

    Je redessine les traits de ton visage, les courbes et les angles de ton corps du bout de ma cravache. Ta peau frissonne à son contact, tes tétons se dressent. Le coup part en éclair et cingle la douceur de tes fesses, déchirant le tissu et entamant ta chair. Tu sursautes, plus de surprise que de douleur. Tu viens de comprendre que c'était plus qu'un jeu. Que cet accessoire n'était pas là que pour décorer. La lueur de ton regard change lorsque j'en promène à nouveau l'extrémité sur ton visage. Tes traits se contractent. Tu attends...

    Mais c'est ma bouche qui vient prendre la tienne, dans un baiser brutal qui laisse pointer le sang sur le bord de ta lèvre et fait venir en toi un long gémissement.

     

    Chapitre 3...

    Je suis à la fois hésitante et résolue. Je me découvre dans ce nouveau rôle, et j'en suis presque aussi surprise que toi.

    J'hésite entre te faire mal et te faire jouir. Les deux peut être.

    A ce instant précis j'ai très envie de te faire mal. J'ai du mal à contenir la grande violence qui ne demande qu'à me submerger. Je ressens à nouveau les larmes que j'ai versées, le désarroi dans lequel j'ai été plongée. La grande colère aussi. Je suis en train de me laisser prendre à mon propre piège. Je sers le manche encore plus fort . Mes ongles entaillent plus profondément ma paume. Dissimulant ainsi le tremblement qui s'empare de moi.

    Tu m'embrasses et j'oublie tout. La colère, le ressentiment, l'amertume fondent au contact de ta langue. L'étreinte de mes doigts se relâche. C'est d'une main sûre et ferme que je te débarrasse de tes oripeaux et t'entraîne vers le grand sofa tendu de velours pourpre. Je reste un instant à contempler ton corps dans la lumière vacillante des bougies . Savant mélange de force, de muscles et de finesse. Je me laisserais émouvoir par l'ombre de ton regard si l'estafilade meurtrissant ta fesse ne me rappelais à mes devoirs.

    Glissant un genou de chaque coté de tes hanches, je laisse mes ongles parcourir la peau de ton torse et de tes bras. Les enfonçant profondément aux endroits les plus délicats jusqu'à voir apparaître de longs sillons rougeâtres. Tu gémis plus profondément quand les ongles entament la chair. Tes yeux se ferment. Ton sexe est de plus en plus dur. Ton pouls s'accélère.

    Je me penche sur toi, mes cheveux tombent en cascade sur ton visage tandis que mes hanches entraînent les tiennes dans un lent mouvement de va et vient . Nos langues s'emmêlent...


    1 commentaire
  • il faisait chaud .... seul dans mes ruines torse nu je continuais à enlever les éboulis de 50années d'abandon ...
    seul tranquille coupé du reste du monde...
    mes idées vagabondent
    mes souvenirs aussi
    le peu de personnes à qui j'ai montré ce tas de pierre....
    et ton image arrive , la joie et la tendresse partagées ce jour la ....
    les regrets de ton absence de jupe
    et quelque mois après , les allusions à mon manque d'initiative
    et là plein de sueur en train de bouger des tuiles cassées , mes envies prennent le dessus
    les derniers souvenirs de tes mains et ta bouche sur moi finissent  de m'exciter
    des envies de photos coquines viennent aussi a mon esprit
    enfin tout ça est confus
    a bientôt
    t'embrasse


    la joie et la tendresse partagées ce jour là...

    Il faisait froid, j'étais de passage dans le coin. Je t'ai appelé troublée de te savoir si près. La nuit tombait, il fallait faire vite si je voulais voir ta demeure en ruines  avant qu'il ne soit trop tard.

    J'étais émue que tu me le proposes. Je suis émue ce soir que tu évoques ce souvenir.

    J'étais heureuse de te visiter sur tes terres. Attendrie des mots que tu employais pour me les présenter. Inquiète aussi que quelqu'un puisse nous voir ensemble.

    J'avais un satané sourire qui ne quittait pas mes lèvres.

    Tu m'as guidée sur la route, tu m'attendais. Je suis montée dans ton pick up.. tu m'embrassais sur le chemin... tu avais l'air tout étonné de me voir là.

    J'ai aimé cette vieille bâtisse à moitié écroulée. J'ai aimé la visite que nous en avons faite.

    J'ai aimé rire de toi quand tu t'inquiétais de ne plus entendre le tracteur.

    Et je me suis sentie stupide de ne pas savoir ou oser te dire mon désir de toi. Intense. Immense.

    J'étais contre toi, dans ta douceur, ta chaleur, ton odeur. Adossé aux bottes de paille tu me serrais contre toi, tu me caressais à peine.

    Je suis repartie frustrée, pleine d'envie de toi.

    Et la tête pleine de ce joli souvenir... qui est encore bien présent, des mois après...


    2 commentaires