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    Quando la sera scivolo su di noi, All'uscita della scuola in città, Ci prendemmo per mano e ti dissi Io ti amo Quando un bambino ci taglio poi la via, Con un tamburro di latta, una scia, E poi quel suono rimbalzo su di noi, Io ti amo Il mio rifugio, il mio rifugio, Il moi rifugio sei tu Poi ti stringesti forte insieme a me, Quasi a proteggere l'ecco dentro di te Delle prime parole d'amore, Io ti amo Quando la neve di silenzio imbianco Tutto quel chiasso al centro della città, E le nostre parole gelo, Io ti amo Il mio rifugio, il mio rifugio, Il mio rifugio sei tu Quando la gente poi usci dai teatri, Di fumo e rose copri I nostri passi, Che contammo di bacci mai dati, Io ti amo Il mio rifugio, il mio rifugio, Il mio rifugio sei tu E, quando l'incanto pârla ancora di te, Da un quaddro nata da cio che non c'è, Sorridendo, penso ancora di te Che ti amo Troppo lontana, non so se sarai, Tanto vicina ascoltarmi potrai, Come me nessuno dirti sapra Io ti amo... Il mio rifugio, il mio rifugio, Il mio rifugio sei tu


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  • Je macère depuis près d'une heure dans la mousse chaude et parfumée lorsque le téléphone sonne... et meeerde... J'émerge du bain en pestant, m'empare du téléphone et replonge avec délice dans l'eau brûlante.

    -         allo...

    -         bonsoir ma douce, tu fais quoi de beau ?

    -         je barbote en musique ( et pour cause, sonata artica  à plein régime couvre mes paroles)

    Suivent quelques minutes de babillages sans intérêt à base d'anecdotes professionnelles et de considérations météorologiques. Je me laisse bercer par la voix chaude et caressante au bout du fil, particulièrement en accord avec le bien être de l'instant. Un tel bien être que le désir se fait naissant, puis pressant. Je lui en fait part, ça le flatte, ou l'amuse je ne sais pas...

    Il m'indique un lieu, une auberge inconnue de moi dans un village que je situe mal. J'ai deux heures devant moi, ça me laisse le temps d'étudier la carte.

    Ma peau est brûlante, chaleur de cette fin d' après midi, chaleur du bain, trop chaud comme d'habitude, trop chaud comme j'aime.

    J'ai envie d'être jolie, j'hésite longtemps avant de choisir une robe noire qui me laisse plus nue que vêtue. Je ne m'embarrasse pas de lingerie, je ne veux pas qu'il rencontre d'entrave à ses caresses. Un nuage de parfum, un soupçon de maquillage, des escarpins vertigineux, je suis prête.

    Je me gare devant l'auberge très en avance, sa voiture n'est pas là. Derrière l'auberge, un sous bois dans lequel je m'enfonce pour profiter de son ombre bienfaisante. Le téléphone vibre, un simple message, laconique... chambre 12.

    Je reviens sur mes pas, la voiture est là face à moi, comme un clin d'œil complice à mon arrivée. Je pousse la porte du vieux bâtiment, un peu intimidée. J'hésite un instant devant le comptoir de chêne derrière lequel trône une femme sans âge qui me tend sans un mot une enveloppe.

    J'ouvre, le message est bref :

    Ma douce, je t'attends, n'allume pas.

    Un coup d'œil circulaire sur la vaste pièce, j'avise un escalier, je monte, la chambre est face à moi. Le cœur battant j'ouvre la porte et le devine dans la pénombre, allongé sur le ventre, les bras en croix. Je referme doucement la porte derrière moi. Mes talons claquent sur le bois du parquet. Je suis là. Je m'approche.

    Sa main attrape ma cheville, glisse le long de ma jambe, remonte avec une lenteur presque cruelle jusqu'à mon sexe. Je suis déjà inondée de désir. Je me débarrasse de mes échasses pour ne pas compromettre mon équilibre et me laisse aller à la divine caresse de sa langue. Il goûte mon sexe avec précision et gourmandise. Le plaisir est là instantanément, j'étouffe le cri qui l'accompagne.

    Il se lève, la chaleur de son corps est dans mon dos, je sens son sexe tendu contre mes fesses. D'un geste, il fait disparaître ma robe. Un voile vient entourer ma tête, masquer mes yeux... précaution inutile, la chambre est plongée dans une obscurité totale. Il me guide vers le lit, s'allonge. Penchée au dessus de lui, je cherche à tâtons son sexe dressé, le trouve et l'engloutis. J'adore entendre le gémissement qui accompagne cette caresse. Je le suce, le lèche, le caresse avec volupté.

    La surprise est totale lorsque je sens des cuisses se frayer un passage entre les miennes, un sexe me pénétrer sans rencontrer la moindre résistance. Je ne veux pas interrompre ce moment délicieux. Aucune inquiétude, aucun tourment, j'ai confiance en mon amant. Peu importe qui l'accompagne, je ne risque rien.

    J'adapte mon rythme à celui de l'inconnu. Pendant de longue minutes je suis pénétrée par ces deux hommes. Je ne sais pas lequel de nous jouira en premier. quatre mains parcourent mon corps, deux corps me sont entièrement consacrés. Je me libère de leur étreinte pour mieux découvrir ce partenaire inattendu. Ce la fait rire mon partenaire, amusé de ma curiosité. Je ne veux rien voir, je veux sentir. Mes mains rencontrent un corps splendide, mince et musclé, une peau soyeuse et un parfum enivrant. Allongée entre eux je les caresses simultanément en m'abandonnant à leurs mains. Guidée par leurs souffles, leurs gémissements. Je sens les petites veines parcourant leurs queues palpiter sous mes doigts. L'inconnu, particulièrement émoustillé par la situation, jouit en premier, dans un cri rauque. Ses mains courent sur mon corps pendant que je suis pénétrée à nouveau ,par mon non inconnu, avec un mélange de douceur et de rudesse qui me chavire. Le plaisir nous foudroie en même temps, nos cris se mêlent. Son corps en sueur se blottit contre le mien...

    J'entends un sourire dans sa voix lorsqu'il murmure... joyeux anniversaire...


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  • Je suis revenue. Je n'ai pas tenu parole.

    Il a dit « vient », et je suis là. Mes pas résonnent sur le pavé de sa rue. J'ai le sourire au lèvres et une vague angoisse, une sorte de malaise.

    La porte s'est ouverte sur son sourire. Sa silhouette dans l'entrebâillement, à contre jour sur fond de  lumière citadine caressant la pièce par les fenêtres grandes ouvertes sur la chaleur de cette nuit d'été.

    Je fais un pas, ses bras se referment autour de moi. Je retrouve l'odeur enivrante de sa peau, sa douceur aussi.

    Je ne sais plus ce que nous avons fait ce soir là. Si nous étions seuls. Comment a débuté la soirée.

    Je suis nue. Allongée. Mes doigts effleurent sa peau satinée, redessinent le contour de son épaule, la courbe de sa hanche, le creux de ses reins. Je prends garde à ne pas meurtrir la peau à cet endroit si fragile, dans le creux de la gorge, d'où émergent les deux minuscules sphères métalliques terminant l'agrafe.

    Mes doigts dans ses cheveux drus, sur le plat de son ventre aussi lisse qu'un galet, sur les formes douces et pleines de son sexe tendu. deux mains ne suffisent pas à parcourir ce corps, invitation à la caresse, la douceur, le plaisir...

    Je finis par m'abandonner à ses caresses précises. Ma peau frissonne malgré la chaleur moite de cette nuit . Sensibilité à fleur de peau.

    Je m'ouvre de plus en plus à ses caresses. Mes yeux se ferment sur un vide absolu. Aucune pensée ne vient troubler cet instant de divine volupté.

    Mes doigts se referment sur le drap lorsque sa langue glisse sur mon sexe. Un éclair de désir et de plaisir mêlés traverse mon corps, décharge électrique... La chaleur humide de sa langue m'arrache des gémissements. Caresse délicieuse. Extraordinaire .

    Il me dit qu'il revient. Mes yeux demeurent clos. Je ne vais pas savoir ce qu'il fait, où il est. Mon corps n'est qu'attente.

    Je sursaute au contact de sa langue glacée. Le contraste du glaçon avec la chaleur de la caresse est fabuleux. Plaisir et douleur étroitement mêlés. J'ai chaud. J'ai froid. J'en veux encore.

    Je ne suis que désir et brûlure. Le glaçon disparaît en un instant, laissant peu à peu revenir la chaleur. La chaleur de cette caresse, de ce plaisir qu'il manie avec tant d'adresse. Je me laisse complètement aller, entre la saveur  de l'instant et la hâte de me consacrer à son plaisir.

    Je sens se contracter mon corps entier. Et lorsque d'une ultime langue experte il me fait perdre pied, mon corps n'est plus qu'un arc tendu dans la jouissance...


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  • A toi qui m'a lue je présente mes excuses.

    Je n'ai pas voulu comprendre que tu ne comprennes pas.

    Maintenant la fêlure est là.

    J'ai écrit ces mots, ils font partie de moi. Tant d'autres se bousculent encore que je ne dirai pas. Cela ne signifie pas qu'ils sont inavouables, seulement que ce n'est pas le moment pour moi.

    Tu as lu mes peines mais c'est mon plaisir qui t'a blessé.

    Tu as accepté mes doutes, mes douleurs, mes changements de cap, ma bonne ou ma mauvaise humeur, mes présences comme mes absences. Tu as accepté mes larmes, mon désarroi, tous ces moments au cours desquels je cherche mon chemin en mordant quiconque s'avise d'essayer de me montrer la route.

    Tu as été d'une incroyable patience. Présent à chacun de mes retours. Sans reproches.

    Pardon pour ces mots que tu n'aurais pas dû croiser...

    Mais ces mots demeureront. Tu connais mon exutoire. Je ne censurerai pas mes posts, ils me sont nécessaires. Alors pour que la fêlure ne s'approfondisse pas, pour que mes mots ne puissent plus risquer de te blesser, s'il te plaît, ne reviens pas ici.

    Merci à toi d'être là. Merci d'être tel que tu es. Je crois que je comprends.


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  • A tous mes loupés, mes ratés, mes vrais soleils
    Tous les chemins qui me sont passés à côté
    A tous mes bateaux manqués, mes mauvais sommeils
    A tous ceux que je n'ai pas été

    Aux malentendus, aux mensonges, à nos silences
    A tous ces moments que j'avais cru partager
    Aux phrases qu'on dit trop vite et sans qu'on les pense
    A celles que je n'ai pas osées
    A nos actes manqués

    Aux années perdues à tenter de ressembler
    A tous les murs que je n'aurais pas su briser
    A tout c'que j'ai pas vu tout près, juste à côté
    Tout c'que j'aurais mieux fait d'ignorer

    Au monde, à ses douleurs qui ne me touchent plus
    Aux notes, aux solos que je n'ai pas inventés
    Tous ces mots que d'autres ont fait rimer et qui me tuent
    Comme autant d'enfants jamais portés
    A nos actes manqués

    Aux amours échouées de s'être trop aimé
    Visages et dentelles croisés justes frôlés
    Aux trahisons que j'ai pas vraiment regrettées
    Aux vivants qu'il aurait fallu tuer

    A tout ce qui nous arrive enfin, mais trop tard
    A tous les masques qu'il aura fallu porter
    A nos faiblesses, à nos oublis, nos désespoirs
    Aux peurs impossibles à échanger

    A nos actes manqués

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