• tu me manques depuis le 24 janvier 2001...

    depuis ce putain jour de pluie, quand ce putain de téléphone a sonné pour me dire que tu n'étais plus là.

    Tu me manques dans toutes les étapes de ma vie. Les petits malheurs comme les grands bonheurs. les petits bonheurs comme les grands malheurs.

    Tu ne croyais en rien... alors où t'imaginer à présent?

    Tu étais mon soleil. tu étais le sourire de tous ceux qui t'ont approché. Que de souvenirs merveilleux avec toi. pas toujours très gais... mais à chaque fois riche en émotions. Tu étais l'amie dont tout le monde rêve. Mon âme soeur. mon double. Que l'on ne s'y trompe pas... pas la moindre ambivalence dans mes sentiments. Tout ce que tu touchais devenait rose pailleté...

    Tu me manques terriblement. pendant de longs mois la douleur m'a semblé intolérable. Ton absence. le manque que tu avais laissé. tout ce que nous n'avions pas eu le temps de vivre et que peut être nous ne vivrons pas. A chaque seconde il y avait ce vide en moi. lancinant...

    allongée dans le petit lit de ta chambre de jeune fille. les bras le long de ton corps. plus le moindre souffle ne soulevait ta poitrine à damner un saint. Plus une émotion pour faire chavirer ton coeur de midinette. je t'ai longuement regardée. peut être pour mieux graver ton image en moi, ou pour comprendre. ou pour réaliser. je n'ai pas voulu te toucher. Je ne voulais pas sentir le froid de ta peau. on m'a laissée seule avec toi. Je t'ai parlé... des fois que tu m'entendes. Mais il y avait tellement de larmes sur mon visage et dans ma gorge que tu n'as pas bien dû comprendre. Tu avais 23 ans pour l'éternité.

    Et lorsque nous nous sommes réunis pour t'accompagner une dernière fois, ces quelques mots si magnifiques et qui te ressemblaient tant t'ont suivie:

    Ne restez pas à pleurer sur ma tombe

    Je n'y suis pas, je n'y dors pas

    Je suis un millier de vents qui soufflent

    Je suis le scintillement du diamant sur la neige

    Je suis la lumière du soleil sur le grain mûr

    Je suis la douce pluie d'automne

    Quand vous vous éveillez dans le calme du matin

    Je suis le prompt essor

    Qui lance vers le ciel où ils tournoient

    Les oiseaux silencieux

    Je suis la douce étoile qui brille la nuit

    Ne restez pas à vous lamenter sur ma tombe

    Je n'y suis pas, je ne suis pas morte


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  • je te connais si peu... Il ne me reste rien de toi. quelques photos à demi effacées d'avoir trop été regardées. Une mèche de cheveux comme une relique.

    Je te connais si peu. seulement ce que l'on m'a raconté. Un enfant. petit. fragile. mon frère. mon grand frère était ce petit garçon blond.

    Tu avais quatre ans et demi mais la vie est dégeulasse. Je suis arrivée trop tard tu ne m'as pas attendue.

    Petit ange que serais-tu? Qui serais-tu? je t'imagine. je te porte en moi.

    Tu me manques terriblement. Tu nous manques terriblement. famille amputée. Tu planes sur nous. Où que tu sois veille sur nous. ne nous oublie pas.


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  • C'est la première fois que j'arrive avant lui.... Quelques instants à savourer l'attente, le calme du lieu, la nuit claire, les lumières qui défilent devant moi...

    Quelques instants presque trop courts avant que les phares n'apparaissent, tournent, s'alignent, s'éteignent.

    J'ouvre la porte, une banalité, quelques pas... ses bras autour de moi, son odeur que je retrouve intacte nichée au creux de son cou dans une flambée de désir. Les corps se pressent, les lèvres se trouvent, s'entrouvrent, langues effleurées, souffles mêlés...

    Tant de temps a passé... mon corps ne reconnaît plus le sien. La redécouverte n'en est que plus troublante. J'ose à peine le toucher, rendue timide tout à coup, tremblante, hésitante... peut être le fruit de ses propres doutes avant de venir... je ne sais pas...

    Avec beaucoup de douceur, ses mains remontent le long de mes cuisses. Rencontrent la dentelle... déçu peut être... Effleurements légers, caresses plus précises...

    Mes doigts sur les boutons du Levi's, méthodiques, n'en oublier aucun...et enfin la douceur soyeuse de son gland dans ma paume.

    La dentelle glisse à mes pieds, sa langue sur mon sexe.... Caresse sublime, divine, brûlante...

     Gouttes de pluie sur la peau, flamboiement des éclairs qui nous illuminent fugitivement, images stroboscopiques... de nouveau ses lèvres sur les miennes, mon goût sur sa langue, et le gravier qui entame la plante de mes pieds.

    Il me regarde intensément, ce regard est plus excitant que n'importe quel geste.

    Ici, nous sommes hors du monde. Loin du gris, loin de la laideur, loin de tout ce qui fait souffrir, loin des conventions, loin de ce qui enchaîne, loin de ce qui enferme, loin de ce qui attend, loin de ce qui espère.... A tout prendre la bulle est intacte, je me sens protégée ici de tout ce que je fuis, comme un instant de répit, un instant de repos. Ici mon cœur se repose. Je peux profiter en toute quiétude de ce moment d'intimité partagée, de cette intimité qui n'est définie par rien, qui ne définit rien. Pas d'obligation, pas d'enjeu...

    Je suis sur lui, je me dégage de mes vêtements. Ma peau contre la sienne, souffles brûlants. J'interromps ses caresses pour laisser ma langue  descendre le long de son sexe.  Je hume la tiédeur salée... je suis attendue, mon dessert est en position de combat. Il gémit quand je l'engloutis dans ma bouche. Ma langue, mes lèvres, l'emprisonnent. L'endroit où la douceur de la peau étirée rencontre l'aridité du poil n'est pas mon préféré... c'est justement ce qui me plaît en lui, il m'épargne cette rencontre désagréable, son sexe n'est que douceur, objet parfaitement lisse de mon désir. D'ailleurs tout n'est que douceur en lui, je ne parviens pas à me le représenter autrement que doux, tendre, attentif... Ma main qui l'enserre pour sentir dans ma paume les à-coups du sang emprisonné. Et ma bouche autour, dessus, sentant palpiter ses petites veines énervées. Je le caresse, ses gémissement s'accélèrent. La chaleur a pris possession de mon front, puis de mon ventre. Je bouge les jambes pour me délivrer d'un picotement tyrannique. J'aime le sentir se perdre, se retenir, se retrouver et finalement abdiquer... Il jouit en amples saccades qui inondent ma main et vont s'égarer sur son torse, son ventre .

    Je suis contre lui, mes doigts effleurent à peine sa peau, je le picore de baisers légers. Il est humide, détendu... mais soucieux. Une ombre dans son regard, une dureté de visage que je n'aime pas. Je happe au passage quelques détails sans importance, la pluie qui traverse le toit percé, goutte après goutte, la buée sur les vitres, l'odeur divinement âcre de sa sueur... qui m'évitent de croiser l'ombre de son regard...

    Je dois maintenant ajouter... non pas la suite, mais un autre souvenir de cette scène. J'ai aimé recevoir et découvrir cette autre vision de cette rencontre. Avec l'accord se son auteur, je la livre ici...

    Après d'intenses hésitations , je pars dans la nuit à la rencontre de ma douce complice . Après avoir mis entre nous une distance douloureuse et trop longue , je pars. l'endroit est toujours coupé du monde , même si tellement proche de la civilisation . j'aperçois une ombre.... elle y est déjà ...la boule dans mon ventre et de plus en plus présente... l'excitation disparaît même....
    je me gare , sors et l'aperçois , elle tjrs aussi attirante , aussi franche et fragile à la fois..
    son corps s'approche du mien  ma bouche reconnais de suite son cou et si faufile. Son odeur , sa peau si douce si tendre font remonter en moi le désir ...
    mes mains parcourent son corps , et les souvenirs reviennent. Tous ces désirs enfouis depuis si longtemps reviennent , je m'agenouille et vais vite a la rencontre de ce doux trésor .... son goût toujours aussi excitant ...
    Ma langue redécouvre ce fruit délicieux et s'en délecte mais je sens quelle se refuse à aller jusqu'au bout .. l'orage se fait de plus en plus présent...
    on rentre dans cette habitacle restreint.
    nos corps sont collés.
    Puis elle prend les devants me déshabille , elle aussi se dévêtit ,et commence  à parcourir mon corps . J 'avais oublié ses mains sur moi, sa bouche qui s'empare de ma virilité ... depuis longtemps j'e n'avais pas ressenti autant de plaisir ... cette bouche a changé, je la sens plus sûre, plus experte, moins timide  a mon égard ... ce savoir faire inattendu me fait monter une montée que je ne peux plus  retenir. trop tard ..... le plaisir est là
    foudroyé comme rarement l'ai été je m'affale ... le ventre humide de plaisir ... un éclair une pensée  des regrets..... elle le voit dans mes yeux
    on parle on échange des paroles j'ai du mal a suivre le fil .. son corps nu contre moi ... et moi toujours assommé par la jouissance.
    et   encore sous les éclairs elle me demande de repartir a la conquête de sa jolie fleur...
    je n'osais pas  car elle avais refusé le plaisir tout a l'heure et avais imaginé quelle voulais juste me voir jouir sous ses yeux...
    et là enfin heureux de lui rendre la pareille suis parti redécouvrir ce doux sexe humide de désir   ... ma langue a pu le parcourir à souhaits et découvrant le bouton magique lui rendre un peu du plaisir quelle m'a fait avoir . après remontant vers ses autres lèvres nous avons échangé son goût intime dans un baiser
    merci



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  • La nuit dernière j'ai tué mon play boy... Non, je ne serai inculpée de rien... aucun homicide à me reprocher madame le juge...

    Mais j'étais là, et j'ai tout vu. Sa jolie voiture tape à l'oeil s'est envolée au ralenti. Ses phares ont balayé le ciel orageux et l'étourdissant vacarme de la tole s'enroulant autour de ce maudit platane ( un platane... c'est d'un original...) n'a pas couvert mon hurlement...

    La scène me retourne les tripes. le grand silence qui suit. Son corps adorable écrasé, disloqué. Ses yeux me cherchent, me trouvent, écarquillés. Epouvantés. Après je ne sais plus. Je tiens sa main qui ne peut plus serrer la mienne.

    Dernière image... mes lèvres sur le bois du chêne qui sera désormais sa seule caresse. Ultime baiser épouvantablement dur et froid. Et mes doigts lâchent une poignée de terre sur lui, abandonné au fond de cette fosse...

    J'ai ouvert les yeux en cherchant l'air, mes larmes ruisselaient sur mon visage. Besoin de l'entendre pour me rassurer... mais on n'appelle pas quelqu'un au milieu de la nuit pour lui demander s'il respire encore....

    Pardonne moi play boy de t'avoir assassiné cette nuit... Tu sais combien profonde est l'affection que je te porte... D'ailleurs rassure toi... on ne tue jamais en rêve ses ennemis, ni même son percepteur...


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  • il était une fois, dans de lointaine contrées girondines, une jeune femme. d'apparence simple, d'une certaine classe et d'une beauté, à en faire reculer plus d'un. Pourquoi? et bien comment une fille de son genre pourrait s'intéresser à nous pensaient ils? </span />
    Son regard profond laissaient paraître une sensibilité d'enfant, et on pouvait en s'y plongeant ne serait-ce qu'un instant, y deviner un passé difficile et de longs moments de tristesse. Cet état de fait pourrait alors décider quelques uns à franchir le pas, mais malheureusement pas toujours les meilleurs. Et c'est bien là le grand drame de cette jeune femme, tellement besoin de présence, de tendresse et d'affection, qu'elle ne voyait qu'avec les yeux de l'amour. un cœur d'artichaut :o)
    et coté esprit me direz vous? elle faisait preuve de maturité, et d'une facilité de discussion, à un point qu'ils en étaient jaloux. ;o) Facilité de discussion due à sa culture générale, qui n'était pas négligeable.
    Un portrait idyllique, pas de défauts? et bien à vrai dire, je ne saurais vous en faire part. Peut être la gourmandise, et la trop grande générosité des sentiments... ce qui lui coûta cher... et elle tomba toujours de haut...

    Et c'est bien là la morale de cette histoire, soyez beaux belles intelligent(e)s généreux, mais n'oubliez pas de vivre pour vous. les autres ne vous attendent pas pour cela alors soyez heureux avant tout et faites les bons choix dans votre vie. Elle n'est pas forcement rose alors profitez du moindre moment paisible. mais surtout remontez à cheval!! ça n'est pas parce que l'on tombe de cheval une fois, deux , trois , bon ok à force ça saoule mais dites vous que ce sont les expériences de la vie et que l'on apprend forcement. Le tout est de ne pas avoir d'œillères et de savoir faire la part des choses.
    alors bonne chance à vous.


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