• Cela faisait longtemps que je n'étais pas allée dans cet appartement.

    Début de soirée très agréable, restaurant... accepté pour lui faire plaisir, l'appétit n'étant pas vraiment au rendez-vous ces temps-ci. C'était pourtant une excellente idée, l'estomac tiraillant à peine assise dans les bonnes effluves de cuisine.

    Après le repas, la grande fête foraine étant d'actualité, je l'ai entraîné faire un tour de grande roue (ah... souvenirs d'enfance, quand vous nous tenez...) Cela faisait des années que je n'avais pas contemplé ma ville natale de si haut... c'est beau la Garonne la nuit... Il avait le vertige, accroché à la nacelle comme à une bouée de sauvetage... j'ai dû user de toute ma douceur pour le détendre... délicieux effleurements, préludes au plaisir à venir.

    Retour à son appartement, que je retrouve avec une certaine nostalgie. Ces lieux ont abrité beaucoup de plaisir, certains doutes  et quelques larmes. Sourire aux lèvres, je me sens bien. Tout me paraît simple ce soir.

    Debout près du lit, je l'effeuille lentement. Redécouvrant l'incroyable douceur se peau. Cet homme sent délicieusement bon. Sa peau embaume des effluves délicates qui ne doivent rien à un quelconque parfum. Mon visage retrouve les parties les plus tendres, les plus délicates de sa peau, mes doigts glissent en lentes caresses , son corps est frissons et gémissements.

    Un sursaut de pudeur m'interdit de relater les heures suivantes (plus tard peut être...). Absolument divines. Qui m'ont laissée détendue... et épuisée !

    Je me suis réveillée plusieurs fois au petit matin, goûtant le bien être d'être contre sa peau brûlante (cet homme n'a pas les mêmes notions de chaud et de froid que le commun des mortels). Un réveil conforme aux plaisirs de la nuit....


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  • Je suis revenue. Je n'ai pas tenu parole.

    Il a dit « vient », et je suis là. Mes pas résonnent sur le pavé de sa rue. J'ai le sourire au lèvres et une vague angoisse, une sorte de malaise.

    La porte s'est ouverte sur son sourire. Sa silhouette dans l'entrebâillement, à contre jour sur fond de  lumière citadine caressant la pièce par les fenêtres grandes ouvertes sur la chaleur de cette nuit d'été.

    Je fais un pas, ses bras se referment autour de moi. Je retrouve l'odeur enivrante de sa peau, sa douceur aussi.

    Je ne sais plus ce que nous avons fait ce soir là. Si nous étions seuls. Comment a débuté la soirée.

    Je suis nue. Allongée. Mes doigts effleurent sa peau satinée, redessinent le contour de son épaule, la courbe de sa hanche, le creux de ses reins. Je prends garde à ne pas meurtrir la peau à cet endroit si fragile, dans le creux de la gorge, d'où émergent les deux minuscules sphères métalliques terminant l'agrafe.

    Mes doigts dans ses cheveux drus, sur le plat de son ventre aussi lisse qu'un galet, sur les formes douces et pleines de son sexe tendu. deux mains ne suffisent pas à parcourir ce corps, invitation à la caresse, la douceur, le plaisir...

    Je finis par m'abandonner à ses caresses précises. Ma peau frissonne malgré la chaleur moite de cette nuit . Sensibilité à fleur de peau.

    Je m'ouvre de plus en plus à ses caresses. Mes yeux se ferment sur un vide absolu. Aucune pensée ne vient troubler cet instant de divine volupté.

    Mes doigts se referment sur le drap lorsque sa langue glisse sur mon sexe. Un éclair de désir et de plaisir mêlés traverse mon corps, décharge électrique... La chaleur humide de sa langue m'arrache des gémissements. Caresse délicieuse. Extraordinaire .

    Il me dit qu'il revient. Mes yeux demeurent clos. Je ne vais pas savoir ce qu'il fait, où il est. Mon corps n'est qu'attente.

    Je sursaute au contact de sa langue glacée. Le contraste du glaçon avec la chaleur de la caresse est fabuleux. Plaisir et douleur étroitement mêlés. J'ai chaud. J'ai froid. J'en veux encore.

    Je ne suis que désir et brûlure. Le glaçon disparaît en un instant, laissant peu à peu revenir la chaleur. La chaleur de cette caresse, de ce plaisir qu'il manie avec tant d'adresse. Je me laisse complètement aller, entre la saveur  de l'instant et la hâte de me consacrer à son plaisir.

    Je sens se contracter mon corps entier. Et lorsque d'une ultime langue experte il me fait perdre pied, mon corps n'est plus qu'un arc tendu dans la jouissance...


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  • A toi qui m'a lue je présente mes excuses.

    Je n'ai pas voulu comprendre que tu ne comprennes pas.

    Maintenant la fêlure est là.

    J'ai écrit ces mots, ils font partie de moi. Tant d'autres se bousculent encore que je ne dirai pas. Cela ne signifie pas qu'ils sont inavouables, seulement que ce n'est pas le moment pour moi.

    Tu as lu mes peines mais c'est mon plaisir qui t'a blessé.

    Tu as accepté mes doutes, mes douleurs, mes changements de cap, ma bonne ou ma mauvaise humeur, mes présences comme mes absences. Tu as accepté mes larmes, mon désarroi, tous ces moments au cours desquels je cherche mon chemin en mordant quiconque s'avise d'essayer de me montrer la route.

    Tu as été d'une incroyable patience. Présent à chacun de mes retours. Sans reproches.

    Pardon pour ces mots que tu n'aurais pas dû croiser...

    Mais ces mots demeureront. Tu connais mon exutoire. Je ne censurerai pas mes posts, ils me sont nécessaires. Alors pour que la fêlure ne s'approfondisse pas, pour que mes mots ne puissent plus risquer de te blesser, s'il te plaît, ne reviens pas ici.

    Merci à toi d'être là. Merci d'être tel que tu es. Je crois que je comprends.


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