• juste un fantasme...

    Je macère depuis près d'une heure dans la mousse chaude et parfumée lorsque le téléphone sonne... et meeerde... J'émerge du bain en pestant, m'empare du téléphone et replonge avec délice dans l'eau brûlante.

    -         allo...

    -         bonsoir ma douce, tu fais quoi de beau ?

    -         je barbote en musique ( et pour cause, sonata artica  à plein régime couvre mes paroles)

    Suivent quelques minutes de babillages sans intérêt à base d'anecdotes professionnelles et de considérations météorologiques. Je me laisse bercer par la voix chaude et caressante au bout du fil, particulièrement en accord avec le bien être de l'instant. Un tel bien être que le désir se fait naissant, puis pressant. Je lui en fait part, ça le flatte, ou l'amuse je ne sais pas...

    Il m'indique un lieu, une auberge inconnue de moi dans un village que je situe mal. J'ai deux heures devant moi, ça me laisse le temps d'étudier la carte.

    Ma peau est brûlante, chaleur de cette fin d' après midi, chaleur du bain, trop chaud comme d'habitude, trop chaud comme j'aime.

    J'ai envie d'être jolie, j'hésite longtemps avant de choisir une robe noire qui me laisse plus nue que vêtue. Je ne m'embarrasse pas de lingerie, je ne veux pas qu'il rencontre d'entrave à ses caresses. Un nuage de parfum, un soupçon de maquillage, des escarpins vertigineux, je suis prête.

    Je me gare devant l'auberge très en avance, sa voiture n'est pas là. Derrière l'auberge, un sous bois dans lequel je m'enfonce pour profiter de son ombre bienfaisante. Le téléphone vibre, un simple message, laconique... chambre 12.

    Je reviens sur mes pas, la voiture est là face à moi, comme un clin d'œil complice à mon arrivée. Je pousse la porte du vieux bâtiment, un peu intimidée. J'hésite un instant devant le comptoir de chêne derrière lequel trône une femme sans âge qui me tend sans un mot une enveloppe.

    J'ouvre, le message est bref :

    Ma douce, je t'attends, n'allume pas.

    Un coup d'œil circulaire sur la vaste pièce, j'avise un escalier, je monte, la chambre est face à moi. Le cœur battant j'ouvre la porte et le devine dans la pénombre, allongé sur le ventre, les bras en croix. Je referme doucement la porte derrière moi. Mes talons claquent sur le bois du parquet. Je suis là. Je m'approche.

    Sa main attrape ma cheville, glisse le long de ma jambe, remonte avec une lenteur presque cruelle jusqu'à mon sexe. Je suis déjà inondée de désir. Je me débarrasse de mes échasses pour ne pas compromettre mon équilibre et me laisse aller à la divine caresse de sa langue. Il goûte mon sexe avec précision et gourmandise. Le plaisir est là instantanément, j'étouffe le cri qui l'accompagne.

    Il se lève, la chaleur de son corps est dans mon dos, je sens son sexe tendu contre mes fesses. D'un geste, il fait disparaître ma robe. Un voile vient entourer ma tête, masquer mes yeux... précaution inutile, la chambre est plongée dans une obscurité totale. Il me guide vers le lit, s'allonge. Penchée au dessus de lui, je cherche à tâtons son sexe dressé, le trouve et l'engloutis. J'adore entendre le gémissement qui accompagne cette caresse. Je le suce, le lèche, le caresse avec volupté.

    La surprise est totale lorsque je sens des cuisses se frayer un passage entre les miennes, un sexe me pénétrer sans rencontrer la moindre résistance. Je ne veux pas interrompre ce moment délicieux. Aucune inquiétude, aucun tourment, j'ai confiance en mon amant. Peu importe qui l'accompagne, je ne risque rien.

    J'adapte mon rythme à celui de l'inconnu. Pendant de longue minutes je suis pénétrée par ces deux hommes. Je ne sais pas lequel de nous jouira en premier. quatre mains parcourent mon corps, deux corps me sont entièrement consacrés. Je me libère de leur étreinte pour mieux découvrir ce partenaire inattendu. Ce la fait rire mon partenaire, amusé de ma curiosité. Je ne veux rien voir, je veux sentir. Mes mains rencontrent un corps splendide, mince et musclé, une peau soyeuse et un parfum enivrant. Allongée entre eux je les caresses simultanément en m'abandonnant à leurs mains. Guidée par leurs souffles, leurs gémissements. Je sens les petites veines parcourant leurs queues palpiter sous mes doigts. L'inconnu, particulièrement émoustillé par la situation, jouit en premier, dans un cri rauque. Ses mains courent sur mon corps pendant que je suis pénétrée à nouveau ,par mon non inconnu, avec un mélange de douceur et de rudesse qui me chavire. Le plaisir nous foudroie en même temps, nos cris se mêlent. Son corps en sueur se blottit contre le mien...

    J'entends un sourire dans sa voix lorsqu'il murmure... joyeux anniversaire...


  • Commentaires

    1
    AlChY
    Jeudi 14 Octobre 2004 à 23:37
    Ca y est...
    ...je t'ai reconnu !
    2
    les pieds dans les é
    Jeudi 14 Octobre 2004 à 23:39
    allons bon...
    parce qu'on se connait?
    3
    AlChY
    Jeudi 14 Octobre 2004 à 23:43
    Je suis pas sur...
    ...on était dans le noir ! ;)
    4
    les pieds dans les e
    Jeudi 14 Octobre 2004 à 23:45
    mon dieu....
    suis-je bête!
    5
    AlChY
    Jeudi 14 Octobre 2004 à 23:47
    En plus...
    ...je crois que c'est toi qui enseigne à mon fils !
    6
    les pieds dans les é
    Jeudi 14 Octobre 2004 à 23:52
    ben voyons...
    oh comme le monde est petit! ;o)
    7
    AlChY
    Vendredi 15 Octobre 2004 à 00:02
    K...
    arrête de faire semblant !
    8
    les pieds dans les e
    Vendredi 15 Octobre 2004 à 07:49
    ???
    K...? je suis paumée là!
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