• Blogland me monte à la tête.

    Je confonds virtuel et réel.

    ça a bien fait rire Ellavoila.

    Un nouveau dîner "cohésion" est organisé par l'école. Les participants se sont inscrits sur une liste affichée en salle des maîtres.

    Je me suis inscrite.

    J'ai écrit "maîtresse".

    Bizarrement dans une école ça fait tout de suite anonyme!


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  • Je n'en ai plus l'usage depuis quelques temps...

    Je propose donc mon stock de pébrocks... gracieusement (si, si, ça me fait plaisir). et uniquement aux jeunes femmes.

    Ils sont d'un genre un peu particulier... ils ne peuvent rien contre la pluie. Ce n'est pas un défaut de fabrication, c'est juste que ça ne relève pas de leur compétence.

    Je m'explique:

    Il semblerait que pour des raisons que nul n'ignore, je sois protégée des enfoirés affectifs pour quelques temps. Voire beaucoup de temps.

    En lisant certains blogs, je constate que ce n'est pas le cas de tout le monde.

    Il y a des victimes d'enfoirés ici. Trop nombreuses.

    C'est qu'ils savent y faire les bougres... ils connaissent très bien ce vieil adage: suis moi je te fuis, fuis moi je te suis. Et ils ont très bien compris comment en tirer profit.

    Ils savent par exemple que plus ils interdiront à leur maîtresse/amante/coup de quelques soirs de tomber amoureuse. Et plus elle s'attachera à eux.

    Ils ont raison... ils y a des lustres que le statagème fonctionne à merveille. Et comme sur d'autres points ils sont d'une sincérité désarmantes... Elles sont rapidement ferrées. Menottées.

    Ils ont étudié le "manuel du parfait enfoiré" savent en réciter des chapitres entiers qu'ils placent judicieusement au bon endroit. Aucune loi n'existe pour eux. Ils sont intouchables. Inattaquables.

    Si je vivais au pays des superhéros, j'enfilerai mon masque de justicière et je les combattrais jusqu'au dernier. Et même je donnerai un antidote à leurs victimes. mais je ne suis pas dans un film.

    Alors je déstocke. Mes parapluies.


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  • HALTE A LA MEMERISATION

     

    Nous, Timounch et Maîtresse, saines de corps et d'esprit déclarons publiquement la guerre à la mémérisation !

    Messieurs,

     

    Sachez que nous avons une incommensurable aversion pour les délits suivants :

    1                        Etre sublime pour aller au boulot et se plaindre en rentrant que ces escarpins font mal aux pieds, que ces bas glissent... pour filer enfiler survêtement et charentaises.

    2                        User et abuser de mots soi-disant doux et férocement ridicules (ma biche, mon lapin... voire papa et maman)

    3                        Echanger dessous aubade contre culotte en coton blanc sloggy (même déchirable avec les dents)

    4                        Etre prise de migraines... être fatiguée (vous ne nous ferez jamais croire que l'on est fatigué lorsque nos yeux puent le sexe)

    5                        Laisser son corps en friche... ne recourir à l'épilation qu'en cas de danger (risque d'étouffement)

    6                        Déambuler en peignoir élimé, le visage craquelé par  une épaisse couche d'argile verte, une coloration permanente aux forts relents d'ammoniaque pausant sur les cheveux et les orteils en éventail pour ne pas abîmer le carmin des orteils.

    7                        Vous rappeler à une heure du matin qu'il serait temps d'aller se coucher alors que vous fêtez les 26 ans de votre pote.

    8                        Dîner devant le JT de TF1

    9                        Regarder « urgences » sur la télé... de la chambre

    10                   Echanger nos superbes nuisettes contre des gros pyjama en pilow sous prétexte qu'il fait froid

    11                   Nous décolorer le duvet devant vos yeux ébahis

    12                   Appeler nos mamans pendant des heures pour lui raconter tout ce qu'on a à vous reprocher

    13                   Prendre 10kg sous prétexte que vous nous aimez quoi qu'il se passe

     

     

     

    En conséquence de quoi nous serons vos femmes et vos putes... car si nous adorons vous dorloter... jamais nous ne cesserons de vous chevaucher

     

    PS :Un coup d'œil à la dictature de l'image chez Cléo permet de se rassurer quant à l'avenir... la mémérisation n'est pas partout !

    Ouf

     

    PS (bis) Merci à Petit Loup, Athypio, Devilish et caliban pour leur aimable participation.

    Toute ressemblance avec des faits réels...


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  • Post long, imbuvable et mal alambiqué (avis aux lecteurs courageux) visant à le démontrer. Bonne lecture!

    Samedi j'avais rendez-vous avec mon premier amour. J'ai déjà parlé de lui ici et puis là aussi .

    Nous ne nous étions pas vu depuis six ans. J'avais peu à peu cessé de l'aimer. Il s'était longtemps accroché à moi, essayant de m'enchaîner pour mieux retenir. Jusqu'au jour où, excédée, je l'avais quitté aussi brusquement que cruellement. Passons... pas très fière d'elle Maîtresse.

    J'ai renoué le contact avec lui au printemps. Tant de temps avait passé et il était si important pour moi de faire la paix, de savoir où l'avait mené sa route... Puis plus de nouvelles. Jusqu'à un message sur mon répondeur en décembre alors que je téléponais à Ellavoilà et cet appel lundi dernier, sur mon portable (j'avoue que j'avais paramétré ma messagerie de sorte qu'il en ait le numéro). Après avoir passé la semaine en formation, il venait à Bordeaux pour le week-end.

    L'appel est arrivé alors que je choisissais un bouquet de fleurs pour mon P'tit Loup. Je suis arrivée chez lui excitée comme une puce, ravie et impatiente. Au point qu'il en a imaginé (c'est dire si c'est tordu un homme) que je lui racontais ça pour voir s'il serait jaloux... pfff

    Samedi après-midi donc, je m'assied devant une table du Café Brun, lieu mythique de nos amours,  et déguste un petit crème en l'attendant. Il entre et je le retrouve comme si je l'avais quitté la veille.A un ou deux détails près.  Sa voix a changé... une voix d'homme. Et une alliance orne son annulaire. Je regrette presque de ne pas ressentir ce petit pincement au coeur qui menace tous ceux qui se sont jadis aimés.

    Je n'ai pas vu le temps filer. Entre le premier café et celui d'après dîner, sept heures ont passé. Entrecoupées de deux appels à mon P'tit Loup. Le premier pour vérifier que tout va bien (ça va? tu ne t'ennuies pas trop? tu as bien fait tes devoirs?) Le deuxième pour excuser mon absence au dîner (ça t'ennuie si je dîne avec lui? meuh non, pas du tout! chouette, tu es mignon! Après manger vous allez baiser? Ben, je sais pas tu paies la chambre? ) Alors que je raccrochais hilare, j'ai observé 10 mètres plus loin premier amour qui raccrochait son mobile à lui. Sinistre. venait de dire à son épouse qu'il mangeait au restaurant avec des potes. Se sentait pas très fier de lui. Et pour cause.

    J'ai ri et pleuré avec lui. Beaucoup d'émotions et de souvenirs... J'ai passé une excellente soirée. J'ai précipité les adieux... craignant peut être un dérapage, moi qui venait d'apprendre que non, il ne m'avait pas oubliée, frissonnant et les yeux brillants.

    Lorsque je suis rentrée, mon amour m'attendait, hésitant entre révisions et PC... Il m'a demandé de lui raconter ma soirée et c'est avec bonheur que je me suis exécutée. J'étais encore toute souriante de ces moments partagés et c'était si bon de les lui raconter. J'ai eu une pensée pour premier amour qui rentrait seul, presque clandestin et sans pouvoir en parler à qui que ce soit.

    La fin de soirée fut très douce entre les bras de mon loup. Peut être que ma soirée avait ouvert la porte aux confidences... toujours est-il que nous avons ouvert d'autres portes. Mettre un point final à nos douleurs passées en les disant...

    Un peu plus tard dans la nuit, nos mots ont dévié vers les baisers volés. je les avait déjà évoqués ici (non, je ne mets pas de lien, faut pas pousser). L'un deux (plusieurs en fait) me pesaient depuis quelques semaines. je lui ai raconté. Pis je vous raconte à vous aussi.

    Pour ceux qui prennent le train en marche, je suis directrice d'école. Grâce ou à cause de ça, je ne suis pas en classe le vendredi. Mes élèves en revanche ont classe... avec un autre maître communément appelé "décharge de direction". Décharge pour les intimes. Les postes de décharges ne sont pas populaires et tombent généralement sur des petits jeunes frais émoulus de l'IUFM. C'est à peu près le cas du mien.

    Comme je suis très très joueuse (j'ai aussi posté là dessus, mais je ne vais quand même pas vous faire une page de liens). J'ai souvent joué avec lui. Comme il est très joueur aussi, nous jouons beaucoup. De sous entendus graveleux en oeillades engageantes, de minijupes en doubles sens, j'avais crée une forte tension sexuelle. Le pauvre. Mon P'tit Loup d'amour avait eu l'occasion de me voir à l'oeuvre... ça l'avait bien fait rire... et peut être aussi rassuré de savoir que je ne faisais pas ça (uniquement) dans son dos.

    Juste avant les vacances de noël, alors que la matinée avait été particulièrement ludique, il a débarqué dans mon bureau alors que j'étais au téléphone. M'entendant raccrocher, il s'est approché d'un pas décidé, m'a embrassée et a tourné les talons. J'ai éclaté de rire. Le matin même, comme je lui livrais le café dans la classe , l'une de mes élèves m'avait demandé si c'était vrai que je l'avais embrassé trois fois sur la bouche."Bien entendu" avais-je rétorqué laissant mes gamins ahuris. Un peu plus tard dans l'après-midi, penchée sur mon PC, je sens des mains se poser sur mes épaules... et hop, il m'embrasse à nouveau. Repars aussi sec. De plus en plus joueur cet homme... Puis revient, un moment après, apportant une feuille de papier sur laquelle était inscrit "si tu en espères un troisième, tu peux toujours rêver"... repars... Inutile de préciser que le troisième baiser est arrivé. Assorti d'une proposition, pas des plus honnêtes.

    Je raconte donc cet épisode à mon amour... craignant un peu, je l'avoue, sa réaction. Il a éclaté de rire "tu l'as bien cherché" et un peu plus tard "ça se voit que tu lui plaît... et moi ça me plaît que tu lui plaise".

    Je vous l'avais dit... Il est Zen Tout de même...


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  • Hier soir, j'ai parlé avec Timounch pour la première fois sur msn. Depuis le temps qu'on devisait joyeusement en squattant les bloggs, il était temps qu'on se mette un peu à l'écart.

    Ma discrétion légendaire (nombreux sont ici ceux qui savent que je suis muette comme une tombe lorsque l'on se confie à moi) m'interdit de livrer ici le sujet de notre conversation. Toujours est-il que nous en sommes venues à parler de nos rencontres du net (enfin de certaines d'entre elles, nous n'allions pas non plus y passer la semaine !) Ajoutons à cela mon post précédent ajoutant une couleur d'enfoirage et l'on obtient :

     

    T :c'est par le biais du net que je l'ai rencontré

    M : j'en étais certaine

    T : j'avais raison d'arrêter les rencontres par net.. mais ce n'est pas vraiment comme ça que je l'ai rencontré ! bref ...tu en étais certaine ?

    M : oui

    T :pourquoi ?

    M :les citoyens d'enfoireland habitent pour la plupart sur internet

    T :lol c'est pas faux, et parfois on ne sait pas qu'on leur parle

    M :le tout avec un couplet bien rodé : il y a eu trop de femmes dans ma vie, je n'en peux plus des rencontres sans lendemain, déshumanisées. mais toi tu es différente, parler avec toi est tellement différent . et patati et patata

    T : lol mdr

    M : j'ai fait enfoiré deuxième langue au lycée

    T : pas mal.. t'es bilingue

    M : en fait je manque de pratique, mais je maîtrise la théorie

    T : pour la pratique je suis là !plus qu'à écrire un manuel

     

    Ceci n'est qu'un extrait, je tairai le contexte qui n'ajouterait rien à la compréhension du message que je m'efforce de faire passer, à vous, messieurs, qui prenez internet pour le plus grand baisodrome jamais organisé.

    Si je continuais ce post sur tous les baratins que j'ai pu lire sur mon écran, je ferai exploser la capacité du serveur. Si j'avais un temps soit peu de courage, je farfouillerai dans les heures et les heures de discussions archivées et je vous ferai un palmarès avec médaille décernée au plus grand enfoirobaratineur.

    J'ai toutefois envie de décerner un prix spécial du jury. A deux hommes. Ex æquo.

    Le premier se sentait mal à l'aise à l'écrit, surtout face à une maîtresse. Pourtant, en résumé sa ligne éditoriale était : vanité tout n'est que vanité sur le net. Les gens que je rencontre sont vides et creux. Toi tu es une femme, une vraie. La femme par essence. Avec toi je me repose de mon passé, de mes vides et de mes manques. Tu es si belle, drôle et intelligente que je n'ose croire que tu existes. Il n'y a meilleur bonheur qu'un instant passé à tes côtés. (et patati et patata NDLR). Cela s'est nettement accentué après que nous soyons devenus amants. (et repatati et repatata)

    Le deuxième tapait encore plus fort. Au delà de l'amour... une passion incommensurable. Dans la digne lignée des amoureux médiévaux... tirades dithyrambiques et éloges romanesques. Des mots très beaux, touchants. Mais tout autant patatiesques

    Je sais que les deux me lisent. Ils se reconnaîtront et ne m'en voudront pas de les avoir épinglés de la sorte. Je ne suis pas (plus ?) dupe.

    Cela me fait penser au post d'Heaven, hélas disparu (le post pas Haeven) donnant aux jeunes gens les clés de la manipulation.

    Il apparaît clairement qu'un certain nombre d'hommes ait fait des études supérieures de manipulation mention enfoirage option baratin. Il semblerait aussi que leur choix d'orientation ait été judicieux... il y a toujours une douce jeune fille aux yeux trop clairs et aux plumes trop blanches pour tomber dans le panneau.

    Quant à toi mon p'tit loup, je ne sais pas ce que tu as foutu à la sortie du lycée mais vraiment, le baratin ce n'était pas ta voie. Tant mieux. Et ne serait-ce que pour ça... je t'aime.

     Et au passage je m'autodécerne la palme du post contenant le plus de mots inventés (quoique, Tschok doit sans doute  faire mieux)


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