• J'avoue... j'ai déserté Blogland ces jours-ci... à mon corps défendant mais pas seulement à cause du boulot, et je ne vais pas m'en plaindre.

    Pas encore eu le temps de vous lire.

    Je m'y attelle immédiatement.

    A tout de suite.

    Vous m'avez manqué.


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  • J'ai toujours distingué "aimer" et "être amoureuse". Depuis toujours...

    J'ai souvent été amoureuse, sentiment léger, qui met le coeur en fête, le sourire aux lèvres et le corps en position "on". C'est un sentiment léger car il ne fait pas mal... après. J'aime être amoureuse, c'est un état que je voudrais permanent. Lorsque je suis amoureuse je ne dis jamais "je t'aime". Ce serait hors sujet, et un vilain mensonge.

    J'ai aimé quelques hommes. Bien peu quand je fais l'inventaire de ceux qui ont traversé ma vie, plus ou moins longuement. ceux que j'ai aimés m'ont fait du mal. Beaucoup de mal. Ce sentiment là n'a rien de léger. A ceux là j'ai dit "je t'aime". Je le pensais. Je le pense encore. Et je morfle.

    Voilà. la distinction pour moi méritait d'être clarifiée.

    Je suis amoureuse.


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  • Sur mon pense bête, il y a quelques temps, j'avais noté de faire un post sur la première fois. Je me souviens si peu de la première fois. Il y en a pourtant eu une, forcément. Sinon il n'y aurait pas eu les suivantes. Rien de marquant pourtant. Ni en bien, ni en mal. Je dois être l'une des seules femmes (voire l'un des seuls hommes à ne pas m'en souvenir.)

    Exit donc la première fois parlons de la dernière.

    J'emprunte ici les mots d'Anna ROZEN dans « plaisir d'offrir, joie de recevoir ». Une fois n'est pas coutume. J'aurais pu les écrire.

    Comment savoir quand ce sera la dernière fois ? Et pourtant, aussi sûr qu'il en fut une première, la dernière surviendra.

    Ce sera moi, la mienne, et je ne le saurai pas.

    Il y aura quelqu'un avec moi.

    Sera-ce mon amoureux, l'homme de ma vie, de cette expression qui sonne parfois comme une condamnation à perpétuité ?

    Avec un autre ?

    Un que je ne connais pas encore ou un resurgi du passé ?

    Je crois que nous serons deux pour ma dernière fois.

    J'aurai probablement dépassé l'âge des ébats à trois, et aussi celui d'expérimenter d'autres nombres, s'il y a un âge pour ça.

    Je me souhaite d'être vieille et aussi ratatinée que possible.

    Avec la peau douce comme du vieux papier, des formes plus que molles, encore et toujours un peu trop généreuses, qui compenseront ma sécheresse de surface.

    Je ferai l'amour ce jour là, pour la dernière fois et je ne le saurai pas.

    Tous les jours après cette fois là, moins souvent peut-être, j'attendrai la prochaine. Qu'elle vienne frapper à mon épaule, cogner au pointu de mon ventre.

    Je n'ovulerai plus depuis longtemps et je n'aurai peut être plus, par conséquent, de ces envies sauvages, affamées, toutes dents dehors et bras écartés, même sans objet. Peut-être le désir sera-t-il devenu moins physique et plus gastronomique encore, ou un peu hygiénique, comme un exercice de vie, pour faire marcher des membres emparessés et étirer des muscles endormis, pour faire battre un cœur fatigué. (...)

    Parce que les séances solitaires si elles sont indispensables ne comptent pas.

    Mais LA dernière fois ?

    A partir de quel âge me mettrais-je à la guetter ? Quand le rythme s'espacera ? quand on m'aura quittée ?

    Ce sera comment de faire l'amour en se demandant chaque fois si c'est l'ultime ?

    Faudrait-il commencer maintenant ?.

    Il doit bien exister quelque chose comme un âge moyen statistique.(...)

    Oui, mais la dernière fois ?

    Je recule sans cesse le moment de revenir à cette question vertigineuse qui perce mon ventre et ma gorge. Drapeau noir, trou sans fond, une mort avant la mort, puisque je ne me sentirai plus vivre aussi fort.

    La dernière fois ? irréductible, une espèce de lapalissade : un quart d'heure, un quart de seconde avant sa mort on est encore à désirer, à entreprendre ou à attendre.

     Mais tant que rien n'est fini tout peu se produire.

    Peut-être faut-il toujours faire l'amour comme si on allait mourir demain, ou, comme le disait un gentil de mes amants :comme si on était mort la veille ?

     


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  • Vous ne voudriez pas être sympas et aller répondre aux questions d'Ellavoila posées juste là . Parce que moi aussi ça m'intéresse vraiment de connaître votre point de vue!

    Merci...


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  • Ce soir, rencontre IRL pour certains de nos bloggueurs, parmi mes préférés.

    une pensée Emue pour Dame Claudia qui à ma connaissance (mais je me fourvoie peut-être) avait évoqué ce terme en premier.

    IRL...Institut de Rééducation Lombaire ? Ignoble Répétition Langagière ? Idéalisme Répété Laconiquement ? Identification Récréative Louvoyante ? Idylle Langoureuse Ratée ? Implicites Larmes Retenues ? Infidèle Rencontre Liquide ?

    Non, rien de tout ça. IRL signifie... In real Life... en bon français de France.

    Je n'y étais pas. De toutes façons je n'étais pas invitée. (si, si, je ne me déplace que sur carton gravé). Mais j'attends toujours de vos nouvelles. (pour me raconter, pas pour m'inviter, ça c'est trop tard maintenant.) Pis de toutes façons m'en fiche j'ai passé la journée et la soirée IRL avec Ellavoila du blog   des barrières dans les roues  (et toc)

    N'empêche que... je n'étais pas invitée à vous rejoindre...

    J'exige un compte-rendu détaillé.

    Exécution !

     Je vous envie mes petits chéris, j'espère au moins que vous avez bu un verre à ma santé !


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