• Moral tout petit, petit,  ces derniers jours... Des souvenirs d'enfoirage qui me font peur et m'empêchent d'aller de l'avant.

    La trouille de m'attacher, la trouille de tomber amoureuse, la trouille de me sentir trop bien... et la trouille du retour de manivelle.

    C'est sans doute stupide et injuste mais c'est comme ça. Quand une histoire a aussi mal démarré que la notre (oui, je sais, il n'y était pour rien) il est fort peu probable qu'elle puisse trouver un équilibre.  Deux fragiles, deux bancales, deux écorchés qui de ruptures en retrouvailles de doutes en tendresse tentent tant bien que mal de panser leurs blessures. Cinq mois donc de pas en avant et de pas en arrière...

    Plusieurs jours à remâcher tout ça. Et un vague soupçon d'enfoirage qui me terrifie et me fait reculer à toutes jambes. Pourtant je suis bien avec lui. Tout simplement bien. Apaisée. Mais quel bénéfice tirer de ces moments si je m'enfonce dans mes doutes lorsqu'ils finissent?

    Vendredi soir, je me suis retirée sur la pointe des pieds. Trop lourd à porter pour mes frêles petites épaules. Et un réel problème de communication qui fait que les douleurs sont tues jusqu'à l'insupportable. Je me suis retirée lâchement, sans pouvoir, sans savoir mettre des mots.

    Et de revirements en coups de théâtre... j'ai passé la nuit de samedi avec lui. Les mots avaient été là, rassurants. Point d'enfoirage... ça ne m'empêche pas d'avoir une page à tourner. mais ça la rend peut être plus légère.

    Ce matin, je me suis échappée une heure. J'adore me promener dans les rues de Bx le dimanche.  Grand soleil.

     P'tit déj dans un café en regardant les passants. Je suivais de près la discussion de mes voisins de table: deux jeunes gens qui se rencontraient pour la première fois IRL.

    Le calme des rues sur le chemin du retour.

    La chanson d'Evanescence que l'on entendait dans la rue et que j'ai écouté en m'arrêtant un instant. 

    Ces deux gamins qui faisaient les fous dans le square, sur une balançoire à ressorts sour l'oeil bienveillant de leur mère.

    Mon P'tit Loup Garou profondément endormi dans sa tannière.

    ... ces petits riens qui font sourire la vie.


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  • Je me permets de reprendre tes mots ici... Craignant qu'ils disparaissent de tes pages effaçables. Si cela te déplait je les effacerai à mon tour.

    Et.... simplement merci.

    Pour que tes larmes cessent

    Pour que ton coeur sourie

    Pour que vienne l'ivresse

    D'amour et de vie

    Pour que tes yeux soient secs

    Et ton regard brillant

    Et pour que cesse

    Sans tarder, maintenant

    Le gris de tes tourments

    J'aimerais t'envoyer

    Un rayon de soleil

    Une vie toute repassée

    Un intérieur vermeil

    J'aimerais te livrer

    Comme on livre un colis

    Une tendresse méritée

    Un coin de paradis

    Que tu sois en vacances

    Les pieds dans les étoiles

    Le cœur au firmament

    Et les yeux sans voiles

    Publié par cyber-M à 11:47:05 dans mots 

     


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  • Je voulais faire un post...

    Raconter ma journée...

    Dire une histoire, une anecdote, un souvenir...

    Raconter la soirée dont je reviens...

    Mais non. Je n'ai pas la tête à ça.

    je navigue entre rage sourde et lambeaux de tristesse. Je voudrais faire comme le grand monsieur là haut sur la photo. Mais je n'ai que Médor sous la main. Je risquerai de lui faire mal à ce pauvre chaton.

    J'ai une page à tourner mais elle fait de la résistance. Elle s'arrête à mi parcours ... et hésite. de quel côté va-t-elle retomber maintenant? Même loin, même absent, même silencieux, mon enfoiré ne veut pas sortir.

    P'tit Loup Garou, après bien des heurts dont je parlerai plustard, que j'ai d'ailleurs parfois évoqués ici et dont j'assume l'entière responsabilité, P'tit Loup Garou donc, m'aidait... Mais je viens de faire un reset suite à une vague impression d'enfoirage affectif.

    Comme quoi un enfoiré ça laisse des traces... surtout quand il n'est pas le premier.


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  • Eh non, raté, je ne vais pas parler de ce bouquin... que je n'ai d'ailleurs pas lu si mes souvenirs sont exacts. C'est juste une petite illustration... un peu tirée par les cheveux, j'avoue...car...

    Demain c'est vendredi! si, si, je vous assure! ce n'est pas une nouvelle à tomber de sa chaise ça?

    Pis moi, j'aime bien les vendredis. C'est chouette le vendredi! (rhaaa, je vous vois venir avec vos gros sabots prêts à écraser la fonctionnaire qui-veut-être-en-week-end... pffff, vous vous trompez!)  Ellavoila l'avait évoqué sur son blog, je l'avais annoncé dans mon pense-bête d'il y a quelques jours (penser à rayer ce post de la liste d'ailleurs...) le vendredi, c'est jour de jeux.

    Le vendredi, je n'ai pas d'élèves, je suis toute seule dans mon bureau, la tête penchée sous ma pesante casquette de directrice.

    Le vendredi, mon boulot est chiant, je ne vois pas âme qui vive sauf pendant les récréations ou quand je vais traîner mes guêtres dans les classes des potes histoire de mettre un peu d'ambiance. De temps en temps j'ai de la visite, les satellites de l'école venant faire un brin de causette en buvant leur café.

    A propos de café, le vendredi je livre le café dans les classes (mais non, pas aux gosses, arrête un peu, Charmeur, de balancer sur l'éducation nationale!), c'est mon rituel. Et puis ça distrait les gamins deux minutes.

    Je viens de me relire... il ne faudrait pas croire que c'est à ça que j'occupe ma journée! mais j'ai déjà parlé des tracasseries administratives et des réunions infructueuses... ça, ça me gonfle, alors de temps en temps je vais me dégourdir les jambes.

    Le vendredi je suis jolie (du moins j'essaie). Le vendredi, c'est jour de jupe. pas pratique les jupes les jours de classe, d'autant plus que je ne possède pas une seule jupe longue... je me rattrape le vendredi. A l'époque bénie où Ellavoila était là le vendredi, toute occupée à venir papoter dans mon bureau et m'empêcher de d'avancer mon boulot (noooon, je déconne ! tu me manques!!!!!!), elle accompagnait ma jupe courte, ou fendue, ou les deux, de l'un de ses décolettés ravageurs dont elle a le secret (chacun son domaine me direz vous)... et là nous étions parées à jouer!

    Car le but du jeu du vendredi est de provoquer dans cette école une tension sexuelle insoutenable. car nous sommes dans une des seules écoles de l'héxagone à forte population d'hommes. Est-il nécessaire que je précise qu'il s'agit d'un jeu d'adultes à dstination des adultes et ce loin des chastes oreilles?

    cela commence le matin, de manière très innocente, par quelques allusions ambigues... plus la journée avance, plus les propos et les gestes sont explicites. Ambiance calienteeeeeeeee....

    Je n'y peux rien, ça m'amuse! Mais j'avoue que c'est beaucoup moins drôle... depuis que ma complice est à la fac le vendredi.


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  • Le filon bulgare ne me semble pas très fiable... tssss , je vous vois venir avec vos idées tortueuses... il ne s'agit pas d'un quelconque trafic! je m'explique:

    Avec une collègue, j'ai postulé pour une formation intitulée "situer les enseignements dans l'espace européen". Concrètement il s'agit d'un stage de quatre semaines (du 9 mai au 6 juin) au cours desquelles nous libérons nos classes pour les prêter à des stagiaires IUFM afin qu'ils s'entraînent à ne pas trop abîmer les élèves. Et nous, on en profite pour faire un petit tour du côté de la formation continue.

    Ce stage a ceci de particulier: rien n'a été prévu! Nous devons trouver un pays d'acceuil, un établissement d'accueil... le but étant de suivre un cours (de langue, de sciences, d'informatique, de poterie, de macramé, de piercing... peu importe le contenu, ça ils s'en foutent à l'inspection) ou bien, de faire un séjour d'observation du système éducatif local dans une (voire plusieurs, mais là ça complique méchamment les démarches) école.

    Première étape: candidature auprès de l'inspection académique. cette étape et passée, candidature retenue... carte blanche pour le reste.

    Voici ce qui est théoriquement prévu: une semaine de préparation au stage, en France (où? aucune idée... dommage que ce ne soit pas à Paris autour du 28 novembre) , deux semaines dans le pays d'accueil (obligatoirement en Europe évidemment) et une semaine de mise en commun... Voilà pour la théorie. En pratique, attendu que tous les postulants ne partiront pas aux mêmes dates, je nous prédis deux semaines de glande dans nos écoles.

    Tout ceci est chapeauté par l'agence Socrates, dans le cadre du programme Coménius (je ne m'explique pas davantage là dessus c'est assez complexe... mais pour situer, Erasmus c'est eux aussi) qui nous alloue, si notre dossier tient le route,  une bourse d'étude d'un montant de 2000 euros maxi pour couvrir le transport, l'hébergement, les cours etc...

    Voilà. Le décor est planté. Nous avons une piste en Bulgarie, qui, comme le titre l'indique, ne me semble pas très fiable. Je cherche donc une solution de repli, voire une autre solution tout court.

    Je lance donc un appel (oui, je sais je demande beaucoup ces temps ci) aux visiteurs de ma résidence secondaire. En Bref, si vous avez des informations quelles qu'elles soient je suis intéressée.

    Des exemples d'infos intéressantes? Un pote à Florence qui a suivi un cours intéressant de rempotage de bonzaïs... une cousine à Londres dont la fille fréquente une école dont le dirlo super sympa accepterai deux stagiaires françaises durant deux semaines... l'adresse d'une auberge de jeunesse épatante en Roumanie.. n'importe quelle information vous dis-je!

    cela, bien sûr ne me dispense pas de poursuivre mes recherches (ce que je fais d'ailleurs).. mais un bon brainstorm collectif fait parfois considérablement avancer les choses.

    PS: au cas où quelqu'un se sentirait concerné par cette information, Bruxelles et la belgique me tentent  énormément.


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