• Mon P'tit Loup Garou habite en plein centre de bx, dans une jolie petite rue, sise dans un quartier que j'affectionne particulièrement. Même si m'y garer relève du casse-tête.

    Il y a quelque jours, alors que nous quittions sa tanière pour une course dont j'ai oublié le but, je me suis arrêtée devant la chouette librairie qu'il y a juste en face et dont la vitrine est constellée de petits sacs en plastique transparent contenant de chouettes bouquins.

    oh regarde ce bouquin... je le veux! dis-je! Ah bon? pour quoi faire me répondit-il? m'enfin mon p'tit gars, depuis le temps que je me traîne la réputation de meilleure suceuse du Sud-ouest, je veux vérifier s'il demeure toutefois quelques lacunes! (je rapporte ici des bribes du dialogue telles qu'elles me reviennent, j'ai la mauvaise habitude de ne pas me munir d'un dictaphone lors de nos conversations). La discussion en resta là. je précise que nous étions dimanche. Librairie closed

    Quelques jours plus tard, j'arrive chez lui. ô miracle, il a de la nourriture chez lui (miam) que des choses que j'aime, pour me faire plaisir (je craque, j'avoue) .

    Un sac en plastique noir traine sur le divan. A l'intérieur... ledit bouquin. J'avais envie de te l'offrir à noël mais je n'ai pas pu attendre.

    Un bisous doux au Loup garou... ravie maîtresse! n'avait plus l'habitude des petites attentions qui font ronronner.


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  • Je jette un oeil sur ma page d'accueil... deux pages donc. Les derniers post.

    Et je regarde les commentaires. Leur nombre plus que leur contenu, je connais déjà leur contenu.

    inauguration lancement de la belle bannière que caliban m'a offerte et remerciements au passage à tous les participants. 23 commentaires

    ouvrir un tiroir  et bis en résumé sur ces deux posts qui devraient n'en faire qu'un, je raconte une expérience particulièrement traumatisante pour moi. ça a été un effort considérable pour moi d'en parler. Très difficile. Et très important. commentaires: 2 pour le premier, et 6 pour le deuxième (dont la majorité portant sur la curiosité liée au post fantôme)

    des instants qui font sourire la vie Un post tout léger pour me remettre des tristes jours précédents 21 commentaires, bien peu dans le sujet.

    Merci un copier/coller d'un post dédié de Cyber-m qui m'a beaucoup touchée. 1 commentaire, son auteur (que je remercie sincèrement) pour autorisation.

    Bon j'arrête là, je suis perplexe. Les choses importantes sont différentes selon la personnalité de chacun. Je n'ai pas eu de message, justement là où j'en attendais, là où j'en espérais. là où je tombais vraiment le masque. là ou je sortais de l'anecdotique.

    J'ai pris un petit cachet qui fait voir la vie moins noire ce soir. je n'aime pas faire cela mais ça arrive. ça n'a rien à voir avec Blogland. mais il est vrai que parfois on est déçu.

    Tout ça pour te dire... que non, rien. Rien à ajouter


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  • Merci à Sélène. J'aimais beaucoup votre oeuvre... mais l'on m'y reconnaissait encore trop.

    Merci à Caliban pour cette bannière, issue de nombreux essais.

    Merci aussi pour tes précieux conseils techniques (euh.. à ce stade on appelle ça de l'assistance, n'est ce pas?) car sans toi, cette fort jolie bannière n'aurait peut être jamais été en ligne!

    Merci à Charmeur et Revek d'avoir résolu mon problème de vilaine bande noire....

    Merci à tous ceux et celles qui m'ont proposé leur aide.

    C'est beau l'entraide...merci!

    Maîtresse, très très contente de décorer sa résidence secondaire (et accessoirement divan de psy) et qui sera pleinement satisfaite lorsque l'affreux trait noir sera parti chez le voisin voir si l'herbe est plus verte.


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  • Deuxième version de la suite. J'ai effacé la première mouture dès sa publication. Trop crue. Une nouvelle mouture... édulcorée et plus courte. Inutile de s'éterniser.

    Il y a quelques jours, donc...

    Je suis nue,  allongée sur le ventre. Un froid glacial à l'extérieur, un temps à ne pas mettre une maîtresse dehors. Mais là j'ai chaud . Il est allongé sur moi, ses bras m'entourent, me caressent. Ses mots se font très doux, ses lèvres sur ma nuque, simples effleurement ou morsures qui me font frissonner de plaisir. Le temps s'est arrêté.

    Peu à peu, il me pénètre lentement, avec une grande douceur. Un désir immense de lui. Un bien être total. Le poids de son corps sur le mien, l'extrême douceur de ses caresses, le lent mouvement de ses hanches et de son sexe en moi.

    Parfois il s'interrompt, me couvre de caresses. A-t-il senti mon abandon ? Ses caresses se font précises, son sexe insistant. Peut être attend-il que je le repousse. Je ne le ferai pas... j'ai un vieux compte à régler avec un vieux démon. Et à cet instant précis je me sens prête à l'affronter. Je me sens confiante. Je me sens en sécurité. Je connais sa douceur, il connaît mes vieilles douleurs.

    Tout est tellement doux que l'on croirait une scène tournée au ralenti. Je m'abandonne à ses caresses. Nulle crainte en moi lorsqu'il sort le tube de gel de son tiroir. Nulle crainte lorsque qu'il me pénètre. Doucement, lentement...

    Aucune douleur... pourtant mes larmes coulent. Je pleure silencieusement. C'est l'affrontement entre la violence des images qui défilent dans ma tête et sa douceur à lui. Il essuie mes larmes, avec des mots très beaux que je garderai pour moi. Un petit trésor.

    Je ne veux pas qu'il s'arrête. Je ne veux surtout pas qu'il s'arrête. J'ai des images à effacer.

    Lorsqu'il a joui, s'est allongé sur moi, essoufflé, je me suis sentie victorieuse. Démon vaincu. jeu, set ... nul doute que le match suivra.


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  • Il existe des souvenirs que l'on souhaiterait oublier. Il existe des images que l'on voudrait effacer. Il existe des instants que l'on voudrait n'avoir jamais connus.

    C'était une toute petite plage, difficile d'accès. Et c'était là son atout majeur : un havre de tranquillité. C'est là que les djeunes (dont je faisais partie mais on ne les appelait pas comme ça à l'époque) aimaient à se retrouver la nuit pour refaire le monde (eh oui, je parle d'une époque où les djeunes faisaient autre chose de leurs soirées que s'envoyer des sms phonétiques).

    Lorsque la marée était basse, la plage en question était plus facile d'accès car les rochers sur les côtés étaient dégagés et permettaient une retraite sur la plage contiguë, bien plus fréquentée car pourvue de bars. Ainsi donc, lorsque la marée était basse, nous faisions des feux de camps car, si la maréchaussée débarquait alertée par le feu de joie interdit, nous pouvions filer. D'autant plus que le temps qu'ils descendent l'abrupt escalier à flan de falaise, nous étions déjà loin et mêlés à la foule d'estivants nocturnes.

    Pas de feu de camp ce soir là. Pas grand monde non plus. Ma bande de copains habituels était absente pour cause de virée en boîte. Je n'avais pas voulu suivre, je faisais la saison et me levais très très tôt pour travailler. Eux étaient en vacances. La nuit était très claire, le ciel dégagé et la lune très présente.

    Nous étions quatre. Je ne les connaissais pas ou si peu. Je les avais bien croisés à l'occasion mais nous n'avions aucune connaissance commune. Je ne sais plus comment je me suis retrouvée échouée sur cette crique avec eux. Peu importe. J'étais à l'âge où l'on se croit immortel et ou rien ne peut nous arriver. Nous étions donc quatre, l'alcool circulait, un peu d'herbe aussi je crois. Je ne sais plus, le contexte est assez flou. Nous avions bu, ne savions peut être plus trop ce que nous faisions. Nous ne faisions que parler, refaire le monde comme on aime à le faire quand on a 16, 18 ou 20 ans.

    Et ça a dérapé. Le terme est bien mal choisi, mais je ne sais pas trop quel mot employer pour le dire. Aucune intention de décrire. Disons pour résumer que même si je n'ai pas été frappée, je m'en suis tirée avec quelques bleus sur le corps et une fissure anale. Inutile que je précise que je n'étais pas consentante.

    Les heures suivantes sont dans un brouillard total. Je sais que je suis rentrée, que je suis allée bosser. Et que personne ne s'est aperçu de rien. On m'a juste trouvé mauvaise mine et l'air tristounette. Après tout, il n'y avait que des souvenirs dans ma tête et des stigmates sur mon corps. Cachés.

    Forte du principe qu'après une chute de cheval il faut bien remonter en selle ( à ceux qui répondront qu'après ma dernière chute de cheval j'ai juré de ne jamais remonter sur un canasson et m'y suis tenue, je répondrai « hors sujet »)... forte donc de ce principe je suis remontée en selle très vite. Aucune libido mais un appétit d'oubli hors du commun. Une quantité effroyables de corps contre lesquels j'ai frotté le mien. En douceur. Pour oublier.

    Peu à peu les images se sont éloignées. Le désir à fini par revenir. Puis j'ai fini par rencontrer mon premier amour et tout cela est resté enfermé dans un tiroir. Ne subsistait à ma conscience qu'un inébranlable tabou. Toute caresse même vaguement péri anale m'était insupportable. Toute pénétration impensable.

    De guerre lasse et face à son insistance j'ai cédé une fois à mon premier amour, qui n'a jamais vraiment rien su de tout cela. mais sa maladresse n'a fait que conforter mon refus.

    J'en étais encore là il y a quelques jours. Pourtant plus de dix ans avaient passé.

    Mon p'tit Loup garou m'en parlait de temps en temps depuis notre rencontre. Il connaissait mon refus catégorique et les raisons de celui ci.  Mais il a continué à en parler, avec douceur et sans la moindre trace de pression. Peu à peu je me suis détendue. Peu à peu j'ai commencé accepter ses caresses légères. Caresses sans insistance.

    Il y a quelques jours...

    Je finirai plus tard. Ma tête est douloureuse d'avoir évoqué ce souvenir. Je ne veux pas ternir la douceur de ce que je m'apprête à raconter.


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